champ du fantasme
Le Congrès de la NLS s’est achevé ce dimanche 21 mai par
le passage de témoin des Comités Exécutifs entrant et
sortant. Le vendredi, les membres de la NLS étaient déjà
au travail pour une grande Conversation Clinique animée
d’une façon généreuse, forte et orientée par Jacques-Alain
Miller. Il nous donna des balises pour la construction du
cas, fit des rappels majeurs comme l’importance de
l’anamnèse et discuta de façon serrée de la place de
l’analyste, en insistant sur la direction de la cure et le
calcul de l’interprétation.
d’œuvre pour participer à un week-end de travail qui
s’avéra passionnant, dans une ambiance joyeuse et
studieuse, autour d’un thème difficile mais central. Le
programme du congrès était rythmé par trois séquences
sur le désir (l’insaisissable du désir), le fantasme
(l’écran du fantasme) et le réel (l’abjection dans le
dire). Ces séquences furent scandées par une
Conversation avec Jacques-Alain Miller autour d’un cas
d’hystérie présenté par Anne Béraud, d’une autre
Conversation avec deux AE, Anna Aromi et Anaëlle
Lebovits-Quenehen, et enfin, de la présentation du thème
du prochain Congrès par Gil Caroz qui a proposé un titre
saillant pour la clinique dans la NLS : “Moments de
crise”.
bonheur. Nous n’allons pas les citer car ils sont sans
doute différents pour chacun, mais ce qui était
évident, c’est que, comme je l’ai dit en clôture,
chacun a extrait un petit caillou, une pépite de
savoir, qui a fait de ce congrès une conquête avancée
sur le champ du fantasme et ce qu’on peut en dire ou
ne pas !
promettant bien de le conserver jusqu’à Genève 2015 !
autre, ont contribué à faire de ce Congrès un
événement pour la NLS, dans la contingence de la
chose. Sa préparation, le calcul du programme, les
équilibres nécessaires n’y ont pas fait obstacle !
que je sais fortement désirante pour poursuivre
l’aventure – deux années de travail riches et
passionnantes dans la construction de l’École dans
l’AMP !