Les cartels électroniques au travail – Compte rendu du second tour
Par Despina ANDROPOULOU, déléguée aux cartels
Le travail fructueux des cartels électroniques s’est achevé officiellement quelques jours avant le Congrès de la NLS à Athènes, un Congrès qui a dépassé toutes les attentes, s’élevant ainsi à la hauteur de la célébration des dix années d’existence de notre École.
L’importante contribution des e-cartels à la préparation de ce grand événement qui a traité du thème du « sujet psychotique à l’époque Geek », est un fait indéniable. L’un des travaux du premier tour et cinq travaux du second ont été présentés au cours des séances simultanées, ce qui constitue la preuve que les cartels électroniques sont un des instruments qui promeuvent le transfert de travail dans la NLS.
« La réalité est abordée avec les appareils de jouissance »[1]
Tout être parlant est constitué d’une part de la jouissance primordiale et d’autre part de l’Autre du langage qui est déjà là en tant qu’appareil qui règle cette jouissance. Lacan a lié le sujet du signifiant à la demande de l’Autre à travers le mathème de la pulsion (S barré ◊ D). Il a appareillé la pulsion comme une chaîne signifiante et a désigné le sujet de l’inconscient à partir d’un repérage organique (oral, anal, etc.)[2]. C’est d’ailleurs par le biais du mouvement circulaire de la pulsion autour d’un objet soustrait que tout être parlant atteint la dimension de l’Autre du langage[3].
Les questions élaborées par les 17 vignettes présentées concernaient précisément d’une part ce qui fait trouble dans l’arrimage du sujet au langage, dans ce mouvement circulaire de la pulsion chez des sujets où l’excès de jouissance déborde le vivant ; d’autre part, le repérage des solutions singulières que ces sujets inventent afin de parer au désarrimage.
Le réel parle
Lors de son premier enseignement, Lacan lie le diagnostic de la psychose au repérage des troubles du langage. Dans le Séminaire III nous lisons : « Je me suis refusé à porter le diagnostic de psychose pour une raison décisive, c’est qu’il n’y avait aucune de ces perturbations qui font l’objet de notre étude cette année, et qui sont des troubles dans l’ordre du langage. Nous devons exiger avant de porter le diagnostic de psychose, la présence de ces troubles »[4]. Et, il ajoute : « Pour que nous soyons dans la psychose, il y faut des troubles du langage, c’est en tout cas la convention que je vous propose d’adopter provisoirement »[5]. D’ailleurs, J. Lacan souligne le mérite de G. de Clérambault « d’en avoir montré le caractère idéiquement neutre, ce qui veut dire dans son langage que c’est en pleine discordance avec les affections du sujet »[6] et constate que « dans la phénoménologie de la psychose, tout, du début jusqu’à la fin, tient à un certain rapport du sujet à ce langage tout d’un coup promu au premier plan de la scène, qui parle tout seul, à voix haute, dans son bruit et sa fureur comme aussi dans sa neutralité. Si le névrosé habite le langage, le psychotique est habité, possédé par le langage »[7].
Vingt ans plus tard, lors du Séminaire XXIII sur « Le Sinthome », Lacan revient sur la question qui constitue le fil conducteur de son enseignement : « La question est de savoir pourquoi un homme dit normal, ne s’aperçoit pas que la parole est un parasite, que la parole est un placage, que la parole est la forme de cancer dont l’être humain est affligé »[8]. Le sujet psychotique est le seul qui puisse nous enseigner quelque chose de la structure de la langue, puisque « nous ne sentons pas tous, que des paroles dont nous dépendons nous sont en quelque sorte imposées »[9]. Certains « vont jusqu’à le sentir »[10].
Trois des cas présentés illustrent le phénomène des paroles imposées de façon claire : Une jeune fille de 14 ans (cas du cartel 1), identifiée au héros d’un manga animé, est hantée par la pensée de « vendre son âme au Diable » après sa mort, moment de séparation d’avec ses parents. Pour se défendre contre cette menace, contre ce réel non refoulé qui vient de l’Autre sous forme d’hallucinations (auditive et visuelle), elle répète ses propres paroles (« jamais », « ce n’est pas vrai », « je ne suis pas avec le diable » etc.) ou s’adonne à des rituels (prières, lavage des mains, lecture du texte à l’envers) pour s’expier. En même temps, des phénomènes de corps montrent la dissolution de l’imaginaire : l’âme se détache du corps, devient une boule multicolore qui erre dans les chambres et se place de nouveau sur la poitrine en provoquant chez elle une angoisse déchirante. Pour apaiser la culpabilité d’être, la faute d’exister, elle va jusqu’à rejeter la vie témoignant ainsi de l’aspect mortifiant de sa mélancolie.
Dans deux autres cas (cartel 7 et 8), la phrase « tu es un pédé », est un prédicat, un S1 nommant la jouissance dans le réel. Pour O., c’est à l’âge de 9 ans que « la xénopathie foncière de la parole »[11] marquera le début d’une série de phénomènes qui vont de la paranoïa au passage à l’acte hétéro-agressif en passant par des moments féconds de délire. Cette même phrase « tu es un pédé » émise par la sonnerie de son portable ou les rayons du soleil, conduira un autre jeune homme (cartel 8), juste après sa démission politique, vers l’analyste, faute de pouvoir assumer une position sexuelle. L’identification à une amie suicidée, après la séparation avec une femme qui l’imagine père et juge mal son idéal, sera le début de la floraison des hallucinations visuelles marquant la mort du sujet.
Si dans la névrose et la perversion le sujet reçoit de l’Autre son propre message, dans le cas de la psychose, « c’est la réalité concrète qui parle »[12].
La caractéristique majeure du phénomène élémentaire est qu’il est « stagnant par rapport à toute dialectique » ou encore « fermé à toute composition dialectique »[13].
Pétrification sous un S1 : un signifiant idéal hors dialectique
L’absence de dialectique qui caractérise le discours du sujet psychotique n’est pas seulement repérable à travers les phrases interrompues ou les insultes transmises par des voix qui concernent un point de jouissance (« pédé »). L’absence d’intervalle entre S1 et S2 est aussi repérable à travers le statut de l’idéal qui soutient le sujet ayant des effets d’apaisement et d’intégration sociale non négligeables.
Si l’idéal du « meilleur avocat » (cartel 3) et du « meilleur médecin » (cartel 5) donnent en tant qu’objectifs un sens à la vie de J. et de V., le fait que ces signifiants n’entrent pas en tension avec un deuxième signifiant rendent ces identifications spéculaires menacées par un retour ravageant de la jouissance. L’angoisse ressentie lors des moments de vacillements de ces identifications aboutit au surgissement du réel sous formes de phénomènes élémentaires (automatisme mental, hallucinations) qui évoluent vers des « petits délires », dévoilant de cette façon la précarité du recouvrement du trou symbolique qu’ils assuraient. De même, dans le cas de L. (cartel 10), la retraite sera le moment de bascule, voire de déclenchement de sa psychose. « L’employée de banque » comme signifiant maître qui dirigeait sa vie, servait jusqu’alors de « pseudo Nom-du-père », lui permettant une certaine séparation avec la folie maternelle. L’impossible séparation avec la « banque-mère » au moment de la perte du poste de travail marque le débranchement avec l’Autre.
Ces cas soulignent la façon dont le sujet de la psychose apparaît comme solidifié sous ce S1, comme pétrifié par le signifiant[14]. Sujet et signifiant constituent un monolithe à partir du moment où le sujet n’opère pas comme manque, où l’objet n’est pas extrait. De même, l’identification du sujet au déchet de l’Autre, constitue la source de la mélancolisation dans deux autres cas de sujets féminins. Le non-dit de la jouissance non phallicisée du père anxieux et dépressif, pétrifie S. (cartel 11) qui se trouve dans un état de dépression et de culpabilité non dialectisable, dont la seule issue possible semble être la mort, exprimée par des pensées suicidaires. Comme il lui est impossible de parler de son « père mort » dans sa langue maternelle, elle va trouver un analyste bilingue pour en parler dans une langue étrangère. L’analyste est supposé être dans le fantasme du sujet le traducteur, un médiateur entre S. et son père, assurant une certaine séparation du trauma de la langue paternelle mortifiante. Dans le cas de Z. (cartel 12) « former un tout » avec la mère est sa façon d’articuler l’ensemble holophrastique qu’elle constitue en tant que sujet avec l’autre. Le tiers étant exclu, il lui est impossible d’assumer une position subjective et s’engager dans une activité professionnelle. Le primat des rapports spéculaires sous forme d’érotomanie discrète génère la forte sensation d’anéantissement aux moments de solitude allant jusqu’aux pensées suicidaires. Z. n’est que l’objet de l’Autre dont l’absence signifie son laisser tomber.
La jouissance de l’Autre inentamée : persécution et érotomanie
Un autre trouble au niveau de l’opération de la séparation se repère dans les cas où le sujet, confronté à un Autre sans faille, identifie la jouissance dans le lieu de l’Autre. Puisque jouissance et signifiant sont identiques, « ce que l’Autre veut dire, la chose à quoi il fait allusion reste obscure, tout en concernant personnellement le sujet »[15]. En même temps, le narcissisme et l’identification sont les deux dimensions prévalentes de la structure.
Le rapport sexuel avec un homme de l’âge de son père (50 ans) constitue le moment où A. (cartel 6) se trouve à 30 ans devant la faille centrale du symbolique générant chez elle angoisse et perplexité. La rencontre avec l’Un-Père, figure du père réel, révèle la carence du signifiant paternel avec comme conséquences majeures le déchaînement du signifiant et la délocalisation de la jouissance. A. identifie sur son compagnon la jouissance débridée qui trouble l’ordre de son monde. Celui-ci devient son persécuteur, « Il veut lui faire du mal, la commander et lire ses pensées ». La séparation avec lui ne la soulage pas de la persécution de l’Autre. Sa méchanceté se généralise et vise A. dont « les actes prennent une signification pour les autres ». Désormais, elle devient l’objet qui comble un Autre jouisseur. Cette certitude paranoïaque ne pouvant pas assurer une construction stable, recule devant l’envahissement du corps par le réel marquant « la mort du sujet ». D’autre part, la paranoïa d’O. révèle l’effort du sujet psychotique pour « civiliser la jouissance en la portant au signifiant »[16]. Même s’il parvient à localiser le « kakon » dans l’Autre maternel, dans les gènes parentaux transmis et dans la famille de sa fiancée, il aboutit à un passage à l’acte afin de s’en séparer, visant l’objet aimé, transformé en persécuteur. En visant sa bien aimée, il vise le monstre que lui-même est au regard de l’Autre après son opération dont il sort avec un handicap apparent. O. « se soustrait aux équivoques de la parole comme à toute dialectique de la reconnaissance, il fait l’impasse sur l’Autre »[17], du moment où les séquelles de l’intervention chirurgicale ont atteint l’image du corps.
Une autre femme (cartel 13) qui se déclare « dépendante affective » traite l’érotomanie et la persécution par une forte consommation de drogues, une addiction qui la sépare de l’Autre tout en mortifiant le corps. Les rapports sexuels ne sont que la rencontre répétitive avec le père réel qui la laisse tomber pour « l’amour de Dieu » tandis que les rapports avec des femmes l’amènent au ravage des rapports spéculaires sous la forme d’un délire de jalousie.
Pour faire face au réel qui surgit à travers des phénomènes élémentaires (hallucinations verbales injurieuses, phénomènes interprétatifs), un autre sujet (cartel 17) choisit la voie de la revendication auprès du tribunal pour dire non à la jouissance de l’Autre méchant qu’elle reconnaît chez ses proches.
Psychose infantile : l’enfant support du désir maternel dans un terme obscur[18]
« …Lorsqu’il n’y a pas d’intervalle entre S1 et S2, lorsque le premier couple de signifiants se solidifie, s’holophrase, nous avons le modèle de toute une série de cas… C’est pour autant que […] l’enfant débile prend la place au tableau en bas et à droite de ce S, au regard de ce quelque chose à quoi la mère le réduit à n’être plus que le support de son désir dans un terme obscur, que s’introduit dans l’éducation du débile la dimension psychotique »[19]. La place que l’enfant psychotique occupe, c’est la place de l’objet a, objet cause du désir de la mère, autre nom du condensateur de la jouissance maternelle, ce qui l’exclut du champ du désir[20].
Dans son commentaire[21] Éric Laurent souligne que « ce dont nous témoignent les psychotiques c’est de ce que c’est un corps. Ce n’est en tout cas pas quelque chose qui parle. Il n’y a pas de langage du corps. C’est un lieu d’effraction, ouvert sans cesse au retour toujours effréné de la jouissance. Le psychotique qui n’a pas symbolisé cette jouissance, n’a pas concentré – puisque Lacan utilise l’expression « condensateur » pour l’objet – cette jouissance dans l’organe qu’il abandonne, qui est le phallus. C’est pour ça que le corps du psychotique peut devenir tout entier zone érogène […] Nous pouvons ainsi saisir l’effort de l’enfant non pas pour reconstituer une métaphore délirante, mais localement saisir comment l’enfant peut essayer de faire fonction d’un organe. Autrement dit, comment peut-il l’abandonner ? […] À partir du moment où pour l’enfant psychotique l’opération paternelle ne se produit pas, il est pris dans le rapport sexuel, ce qui fait qu’il jouit. […] Si l’enfant psychotique autiste est dans ce travail effrayant de faire fonction de ses organes, c’est parce que comme chacun de nous, il est fils du logos. Il fait ce qu’il peut pour être à la hauteur »[22].
Le garçon de 3,5 ans (cartel 14) qui bousculait, mordait les enfants, jouissait d’être isolé et se parlait de façon incompréhensible, parvient à construire un bord, une limite à la jouissance en se branchant au double qui est l’analyste. Dans un deuxième temps, il crée des identifications imaginaires, l’une concernant un savoir-faire, le métier de « conducteur de bus », une autre concernant la position sexuelle, « fille méchante ». « À cause de sa difficulté de soutenir une position phallique, il différencie les deux sexes par des binaires comme gentil-méchant. Autrement dit, faute de référence phallique, il ne peut pas faire cette distinction par rapport au signifiant du sexuel »[23]. De surcroît, on peut concevoir son jeu qui consiste à attribuer des numéros à une série de bus en créant des lignes sur une planche et puis les disperser violemment, comme « un acte de chiffrer, d’inscrire une part du réel plutôt que de donner du sens, le chiffrage étant une opération de mise en ordre, de tri qui limite la prolifération langagière tout en étant une pratique hors sens »[24].
U. (cartel 16) qui a été emmené chez l’analyste à l’âge de 8 ans pour traiter sa dysorthographie, sa dyslexie et son retard scolaire important, consent à entrer dans un certain dialogue par le biais des devinettes sur les dessins de l’analyste. Si les questions déclenchaient la perplexité et l’angoisse, les devinettes « l’introduisaient dans l’énigme de la langue, là où il pourrait y avoir au contraire un trop de savoir de l’Autre »[25]. Dans un deuxième temps, c’est U. qui invente un jeu créatif et utilise l’analyste comme son partenaire. Par la suite, le savoir sur l’informatique devient l’objet du dialogue avec le double. En même temps, pour traiter la jouissance envahissante de la voix, il écoute la musique sur un MP3. C’est sa façon de se boucher les oreilles, de « faire fonction de son organe, de l’abandonner ».
Dans un autre cas, M. (cartel 4) qui a consulté un analyste à l’orée de l’adolescence (12 ans) à l’occasion d’un épisode de violence extrême, a pu passer des « phrases de personne » aux « phrases de moi » par le biais de l’acte analytique. Plus précisément, M. a hurlé dans le métro en disant « merde » au lieu de déféquer sur la pelouse et cela suite à l’intervention du clinicien qui lui a déclaré : « tu n’es pas un chien, tu es un garçon ». Au moment du hurlement, l’acte analytique, qui consistait à lui proposer d’écrire sur une feuille blanche le mot « réellisé », a fait coupure. Il a procédé de cette façon à un traitement du réel par la lettre. Il s’agit d’une tentative de constituer un bord, de se constituer un corps. Par la suite, le clinicien, en subtilisant la feuille de papier et en la faisant disparaître dans sa poche, a effectué une certaine soustraction de l’objet. La production d’un « simili d’objet perdu » a eu comme résultat l’accès du sujet à la parole[26].
Les phénomènes de la « réellisation » du symbolique ainsi que la volonté d’immuabilité sont aussi repérables dans le cas de N. (cartel 9) qui vient chez l’analyste justement pour s’assurer que rien en elle et dans le monde environnant ne risque de changer.
Des issues possibles
Comme nous avons pu le constater lors du compte rendu du premier tour des cartels, les deux moyens les plus fréquents de stabilisation et d’apaisement dans les cas présentés étaient l’écriture et la compensation par la nomination. Cette dernière doterait le sujet d’un certain savoir-faire avec son symptôme et en même temps lui assurerait une place dans le lien social (« généticien », « biologiste », « docteur », « avocat » etc.). De nouveau, on remarque que notamment dans les cas de la paranoïa (érotomanie dans le cas du cartel 12, délire de revendication dans le cas du cartel 17) les sujets trouvent une issue par l’écriture. Selon l’interprétation de Jacques-Alain Miller « dans l’écriture, le sujet, récupère son activité d’une façon univoque. Quand on parle, on est parlant et parlé. C’est inhérent au dialogue ou à l’échange, on rebondit sur la parole de quelqu’un etc. C’est comme si l’écriture mettait à distance la question de l’intention mauvaise. Il peut y avoir des questions de décryptage, mais l’intentionnalité est moins présentifiée »[27]. Ce traitement de l’Autre par le biais de la lettre est encore plus évident dans le cas de S. qui écrit dans sa langue maternelle – tandis qu’elle choisit un analyste avec qui elle peut parler dans une langue étrangère – pour assumer quelque chose du réel qui l’envahit. Comme l’analyste remarque : « ses écrits semblent être des nominations qui font trou dans le réel ».
Dans tous les cas, on peut constater que l’analyste « attend le sujet comme invention »[28] et qu’il est présent afin d’en accuser réception.
Remerciements
En renouvelant le rendez-vous des cartels électroniques, sous une forme légèrement modifiée, pour le mois de septembre prochain en vue de la préparation du prochain congrès à Gand, je voudrais remercier tous les collègues qui ont travaillé cette année, les Plus-Uns pour leur contribution à la coordination des cartels ainsi que les extimes pour leur disponibilité et leur contribution au travail des cas : Patrick Monribot, Geert Hoornaert, Jacques Borie, Claudia Iddan, Monique Kusnierek, Franck Rollier, Jean-Luc Monnier et Philippe Stasse.
[1] Lacan J., Le Séminaire, livre XX, Encore, Paris, Seuil, 1975, p. 52.
[2] Miller J.-A., « La pulsion est parole », in Quarto no 60, juillet, 1996, p. 8.
[3] Lacan J., Le Séminaire, livre XI, Les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse, Paris, Seuil p. 177.
[4] Lacan J., Le Séminaire, livre III, Les psychoses, Paris, Seuil, 1981, p. 106.
[5] Idem.
[6] Ibid. p. 284.
[7] Idem.
[8] Lacan J., Le Séminaire, livre XXIII, Le sinthome, Paris, Seuil, 2005, p. 95.
[9] Idem.
[10] Idem (c’est nous qui soulignons).
[11] Miller J.-A. « L’interprétation à l’envers », in Revue de la Cause freudienne, février 1996, no 32, p. 7.
[12] Lacan J., Le Séminaire, livre III, Les psychoses, op.cit., p. 62
[13] Ibid., p. 31.
[14] Lacan J., Le Séminaire, Livre XI, Les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse, Paris, Seuil, 1973, p. 215.
[15] Zenoni A., L’Autre pratique clinique : Psychanalyse et institution thérapeutique, Paris, Érès, 2009, p. 171.
[16] Maleval J.-C., La forclusion du nom du père. Le concept et sa clinique, Paris, Seuil, 2000, p. 324.
[17] Miller J.-A., Jacques Lacan : remarques sur son concept de passage à l’acte, Mental, Paris, avril 2006, no 17, p. 22.
[18] Lacan J., Le Séminaire, livre XI, Les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse, op. cit., p. 215.
[19] Idem.
[20] Laurent É. « La psychose chez l’enfant dans l’enseignement de Jacques Lacan », Quarto no 9, déc. 1982, p. 7 et 13.
[21] Ibid., p. 12.
[22] Idem.
[23] Commentaire de l’extime J. Borie.
[24] Idem.
[25] Idem.
[26] Commentaire condensé de l’extime P. Monribot.
[27] Miller J.-A., L’Autre méchant, Six cas cliniques commentés, sous la direction de Jacques Alain Miller, Paris, Navarin, 2010, p. 85-86.
[28] Ansermet Fr., « Autisme et émergence du sujet », in Conversation clinique organise par UFORCA le 30 juin 2013, À l’écoute des autistes, Ces concepts et des cas, Volume I