Vous pouvez dès maintenant adresser jusqu’au 20 février 2017, minuit au plus tard, votre proposition de texte complet, aux adresses suivantes : yves.vanderveken@icloud.com et patricia.caroz@skynet.be .
Il peut nous être adressé soit en français, soit en anglais, en italien, en espagnol ou en néerlandais.
Pour être pris en considération, merci de suivre les indications suivantes : 7500 signes espaces compris, format Word, police de caractères Arial 12, espacement interlignes de 1,5.
À l’heure de la tentative d’uniformisation des pratiques psy et de rééducation des dites conduites, c’est la clinique et sa dialectique en tant que telles qui sont tout simplement menacées de disparition. C’est la nécessité de celles-ci que nous mettrons, en raison, au débat sur le devant de la scène publique durant la journée du samedi de PIPOL 8.
La pratique analytique ne fait pas fi des normes. Elle connaît tout autant leurs effets pathogènes que les effets de leur disparition, de leur diffraction ou lissage. PIPOL 8 permettra d’en dresser un aggiornamento.
Mais la pratique analytique, ou celle qui s’en oriente en institution, fait fond sur la dimension du symptôme. Elle sait qu’il est la protestation-même par où le sujet, dans la singularité de sa pulsion, par-delà lui-même, trouve expression contre ses propres normes et celles de l’Autre. À ce titre, c’est précisément là qu’il fait exception, qu’il est ce qu’il est, et se trouve hors normes, y compris dans le rapport à lui-même. Son traitement va à l’encontre de viser sa disparition, qui ne fait que rendre toujours plus violente la nécessité de son expression.
C’est de cette clinique-là dont PIPOL 8 attend le témoignage et la démonstration. Celle qui prend en considération ces dimensions, dans la particularité de la pratique de chacun, là où elle s’exerce, avec celles et ceux qui s’y prêtent. À vos travaux !
Nous renvoyons à l’argument de PIPOL 8, http://www.pipol8.eu/2016/10/12/argument/
Les rubriques de son blog, http://www.pipol8.eu, permettent de se faire une idée des axes de travail possibles
Yves Vanderveken, responsable des simultanées
Patricia Bosquin-Caroz, directrice du congrès
