SBPL-NLS : Laboratoire CIEN “L’enfant et son corps”; avecClaudine Valette-Damas, 18-19 avril

​

L'ENFANT
ET SON CORPS

 

Module
1

Avec Claudine Valette-Damas

 18 – 19 avril 2015

 

Titre :
Avoir un corps qui protège, avoir
un corps qui gêne

Argument de la session de la
formation CIEN du 18 et 19 avril 2015

 

La
clinique analytique des enfants servira de point d’appui à l’exposé introductif
en mettant au travail les questions: Comment l’être parlant se construit-il un
corps ? Quel rapport entretient-il avec lui, et quelles sont les modalités
actuelles de ce supposé rapport ?

 

Dès le début de la découverte de Sigmund
Freud, la psychanalyse s’intéresse à la parole et au corps en tant qu’il se
différencie de l’organisme contrairement à une idée en circulation dans le
discours courant qu’elle ne s’intéresserait qu’à la parole, aux mots.

Concernant le corps, comme Freud invite son
lecteur dans sa « Psychopathologie de la vie quotidienne »[1] à s’intéresser à ce qui circule dans le
discours courant, une multitude d’expressions peuvent s’entendre sans pour
autant se remarquer : « J’en ai plein le dos », « j’ai la
gorge nouée », « je ne lui arrive pas à la cheville », « je
remue ma vieille carcasse », « j’ai les nerfs en pelote »,
« j’ai un poids sur les épaules », « j’ai mes vieilles
douleurs »… Une satisfaction du sujet est toujours repérable dans ce qui
se dit ainsi.

Depuis la nuit des temps, il y a une
croyance que l’être parlant peut être en harmonie avec à son corps et
avec le monde. Que nenni !

Au-delà du malentendu entre les mots et le corps,
entre le parlêtre et le corps, qu’a
t’elle découvert, la psychanalyse de si singulier concernant ce supposé
rapport? Dans la voie ouverte par Freud, Lacan ne fait pas du corps une
évidence, mais une énigme. ça ne va pas fondamentalement entre le corps et les
mots, ça discord(e). Et chacun va donc devoir faire avec cette donnée
inéluctable, aussi inéluctable que celle de la mort qui vient arrêter la vie.

Au cours de son enseignement, Lacan a
formalisé le nouage des trois registres de la vie psychique :
l’imaginaire, le symbolique et le réel – à chacun de ces registres correspond
un corps. Et il invente aussi les concepts de jouissance, de parlêtre, de
l’Un-tout-seul sans le recours de l’Autre.

 

  

Quelques references en appui

1.      
« Tout ce qui n’est pas physique chez l’homme
n’est pas mental. Il y a quelque chose qui n’est pas mental, meme s’il le
parait. C’est la pensée nommée par Freud l’inconscient. (…)

Quelle est la définition la plus classique de la
santé. La santé se définit comme le silence des organes. Mais il y a
l’inconscient, qui ne se tait jamais, et ainsi, il n’aide en rien à l’harmonie." »  (Mental, n° 3, 1997, pp 25 et 26).

2.       « L’homme a un corps », (Jacques Lacan J., Le Séminaire II, livre
II, Le moi dans la théorie de Freud et dans la technique de la psychanalyse,
Paris, Seuil, 1978, p.93.

3.       Terre du
Cien, n° 29-30 Agalma, Paris,
2010, Le
corps et ses formules.

 

PROGRAMME

 

Samedi, 18 Avril  2015.

09.30 – 
9.45 – Ouverture –  Vessela Banova

9.45  – 10.30 – Exposé de Claudine
Vallette- Damas et débat

10.30 – 10.45 – Pause

10.45 – 12.00 – Présentation du cas et débat: Centre du crise;
ville de Plovdive; Milena Ranguelova,  psychologue et thérapeute en psychodrame.

12.00 – 13.30 – Pause déjeuner

13.30 – 14.45 – : Présentation du cas et débat:  Institution à caractère social “Théophano
Popova”, Elena Taneva, psychologue

14.45 – 15.00 – Pause

15.00 – 16.15 – Centre
du type familiale pour des jeunes et des enfants, la ville de Pomorie, Valentina Ganeva; directrice

16.15 – 17.30 – Centre du réetablissement, consultation et psychothérapie sous la Fondation "Association
Animus", Petya Petrova, psychologue

 

Dimanche, 19 Avril 2015

09.00 – 11.30 – Présentation du cas et débat: Centre de jour pour des
enfants handicapés, la ville de Kazanlak, Maria Kiurktchieva, psychologue et Nadya Soloukova, psychologue

11.30
– 12.30 – Préparation du module en mai et
conclusion.

 

 
 

 

Back to list