SBPL-NLS: XIIe Séminaire, “Du symptôme au sinthome”; avec Danièle Lacadée-Labro – 19 février 2016, Sofia

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XIIe Séminaire de la Société Bulgare de Psychanalyse
Lacanienne, Groupe
Affilié de la NLS

19
février 2016

Du symptôme au
sinthome

Sous la présidence de Danièle LACADEE-LABRO

Psychanalyste à Bordeaux, membre
de la New Lacanian School, AE de l’École Une

 

Argument

C’est grâce à Freud
que les symptômes ont pu délivrer leur sens, celui d’une vérité refoulée,
restée inconsciente. Le retour du refoulé permet  la disparition du symptôme, et ce qui est
refoulé est une motion pulsionnelle. Elle reste représentée dans l’inconscient
par un signifiant, refoulé donc, mais celui-ci va se lier à d’autres
signifiants non refoulés formant le symptôme.

Le symptôme est
donc une formation de l’inconscient. Structuré comme un langage, il est, dit
Freud, le substitut d’une satisfaction qui n’a pas eu lieu.

Mais, au delà d’une
vérité retrouvée par l’interprétation du symptôme, Freud s’est heurté très vite
à des restes symptômatiques, des fixations de satisfaction rebelles à
l’analyse, en lien avec un refoulement originaire.  Il conseillait aux analystes de reprendre
leur analyse régulièrement.

 

Lacan a d’abord mis
l’accent sur le langage dans la formation du symptôme, soit sur le symbolique
ouvrant la voie de la vérité. Mais tout au long de son enseignement il a tenté
de rendre compte du lien entre le symbolique et le réel de la jouissance. C’est
ainsi qu’il a pu rendre compte de la jouissance condensée dans l’objet a du
fantasme, de celle de la répétition signifiante et de celle du signifiant
lui-même. Mais cela n’est pas le réel.

A la fin de son
enseignement, il rappelle que le sujet ne tient son être que du langage, ce qui
l’amène à dire : et il a un corps. Le réel c’est ce mystère : comment
se noue le langage et le corps ?

Nous tenterons
d’éclairer la réponse qu’il y apporte, après avoir refait le parcours théorique
de Freud et de Lacan.

 

 

Fragment 1 :

 

« La formation
de symptôme a donc en fait pour résultat de supprimer la situation de danger.
Elle a deux faces : l’une, qui nous reste cachée, provoque dans le ça la
modification grâce à laquelle le moi est soustrait au danger, l’autre, qui est
tournée vers nous, nous montre ce qui a été créé à la place du processus
pulsionnel affecté, à savoir la formation substitutive ».

Freud, dans
Inhibition, symptôme et  angoisse,
Presses Universitaires de France, 
chapitre IX, p 70.

 

 Fragment
2 :

 

« Je l’ai laissée – (la
passe) – à la disposition de ceux qui se risquent à
témoigner au mieux de la vérité menteuse »

J Lacan, Autres
écrits, p. 573

 

Bibliographie minimale :

1.                 
Lacan, J., « Préface à l’édition anglaise du Séminaire
XI », Autres Ecrits, Paris,
Seuil, 2001, p. 571-           573

2.                 
Freud, S., « Inhibition, symptôme et 
angoisse », PUF 

  

Programme du XIIe Séminaire de la Société Bulgare de Psychanalyse
Lacanienne

Du symptôme au sinthome

Vendredi,
19 février 2016

 

08.45 – 09.00 – Inscription et ouverture par Vessela BANOVA

09.00 – 10.30 – ’’Discipline du
commentaire’’ – 2 exposés :

        Dr.
Bilyana Mechkunova – Fragment 1 (S. Freud, Inhibition,
symptôme et angoisse, p 70).

       

        Théodora
Pavlova – Fragment 2 (J. Lacan, Autres Ecrits, p. 573)

 

Discussion et
ponctuation par
Danièle Lacadée –
Labro

10.30 – 10.45 – Pause

10.45 – 13.00 – Exposé de Danièle Lacadée –
Labro et discussion

13.00 – 13.30 – Pause déjeuner

13.30 – 15.00 – Présentation de cas et
discussion : Anélia Vassileva     

 

Participation aux frais: 40 leva, étudiants – 20 leva

 Institut français de Sofia – 3, place
Slaveykov