Troisième Séminaire de
la Société Bulgare de Psychanalyse Lacanienne
Groupe affilié de la New Lacanian School (NLS)
Roussé, Centre de conférences,
123, bul. Lipnik
Vendredi 21 juin 2013
Sous la présidence de Yves Vanderveken,
Psychanalyste, Vice-président de la New Lacanian School, membre de l’École de la Cause Freudienne et de l’Association Mondiale de Psychanalyse.
Introduction à la question des psychoses
Argument
“Sans pour autant en faire un “pur et simple fait de langage”, c’est par le biais du rapport au langage, de ses phénomènes de signification et de structure que Lacan, dans les premières leçons de son Séminaire III, donne des repères cliniques extrêmement précieux concernant Les Psychoses – en tant qu’elles se distinguent sur ce point des névroses.
Cet abord, absolument original, est riche de distinctions dans les phénomènes cliniques, tant de l’adulte que de l’enfant – à ce niveau, cette différence n’est pas pertinente. Il s’agit d’y revenir, précisément, pour en cerner la logique.
Suivant Lacan, nous retournerons donc à cette question essentielle, pour le parlêtre (terme plus tardif dans l’enseignement de Lacan), des modalités de comment il peut “habiter le langage”. Nous essayerons de dégager les enjeux qu’entraine le fait de remettre au centre des préoccupations cliniques la question dont Lacan dit qu’elle doit dominer tout l’abord des psychoses : Qui parle ? A la lecture de ces premiers chapitres, nous en envisagerons la portée structurale qui oriente notre base diagnostique différentielle. Elle nous amènera à envisager cette autre question centrale qu’isole la psychanalyse lacanienne : celle de “l’attribution subjective” – phénomène central et pourtant toujours si peu intégrée, voire rejetée, dans l’abord psychopathologique contemporain.”
Yves Vanderveken
Discipline de lecture :
Phrase 1 : « Ce qui se passe entre deux jeunes enfants comporte ce transitivisme fondamental qui s’exprime dans le fait qu’un enfant qui en a battu un autre peut dire – l’autre m’a battu. Non pas qu’il mente – il est l’autre, littéralement. […] Comment cela est-il possible ? » (p. 50)
Phrase 2 : « Au niveau du signifiant, dans son caractère matériel, le délire se distingue précisément par cette forme spéciale de discordance avec le langage commun qui s’appelle un néologisme. […] Il y a deux pôles où ce caractère est porté au point le plus éminent. […] L’intuition délirante… […] A l’opposé, il y a […] la ritournelle. » (pp. 43-44)
Jacques LACAN, Séminaire livre III, Les psychoses, 1955-1956.
Programme
Vendredi, 21 juin 2013, de 9 h à 17h.
09.00 – 09.30 – Accueil des participants
09.30 – 11.30 – Discipline de lecture
1ère Phrase : commentée par Paulina Katchouleva
2ème Phrase : commentée par Nadejda Petrova
Commentaire et discussion avec Yves Vanderveken
11.30 – 11.45 – Pause
11.45 – 13.30 – Exposé de Yves Vanderveken et discussion
13.30 – 14.30 – Pause de midi
14.30 – 15.30 – Miléna Jekova – .
15.30 – 15.45 – Pause
15.45 – 16.45 – Anette Marinova – Manol et sa loyauté
16.45 – 17.00 – Conclusion– Yves Vanderveken et Vessela Banova
Tarif de participation : 40 lv., étudiants – 20 lv.