TUCHÉ : Répétition et jouissance

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TUCHÉ
« Le sujet est heureux(…) tout heur lui est bon
pour ce qui le maintient, soit pour qu'il se répète
»
— Télévision, Autres écrits, 526



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"STOP"
 

La répétition est une recherche de jouissance

Frank Rollier

Jusqu’au séminaire « L’envers de la psychanalyse », la répétition signifiante était conçue comme nécessitée par l’aliénation, qui laisse toujours une part du sujet irreprésentable. Dans le séminaire XI, Lacan, relisant Freud, dégage que dans la répétition traumatique, c’est le réel qui est en jeu, mais il ne parle pas encore de jouissance. Dans L’envers, il formule que la répétition est une fonction nécessitée par la jouissance et qu’elle est elle-même une « recherche de la jouissance »(1). Mais, tout comme le signifiant échoue à représenter l’être du sujet, la jouissance rate à être tout à fait représentée. C’est ce ratage « qui conditionne la répétition » (2) et Lacan a pu dire que le « quelque chose qui se répète dans la vie » d’un sujet, « c’est ça qui est le plus lui (…) c’est un certain mode du jouir » (3). La jouissance est pensée ici comme un plus-de-jouir qui tente de récupérer une part de la jouissance originaire, localisée dans le corps, perdue lors de l’entrée du sujet dans le langage.

(…)

 


Références
(1) Lacan J., L'envers de la psychanalyse, Le séminaire, livre XVII (1969-1970), texte établi par Jacques-Alain Miller, Paris, Seuil, 1991, 51.
(2) Miller J.-A, “Les six paradigmes de la jouissance”, La Cause Freudienne n° 43, 1999, 22.
(3) Lacan J., Interview à France Culture, Paris 1973.

 

 

La tache qui itère

Mariela Vitto

Le blog du congrès de l’NLS, Tuché, nous renvoie aux concepts que Freud et Lacan déploient, Répétition et Fixation, titre de notre prochain congrès.
J.-A. Miller dans le texte «L’Un tout seul» fait référence à la réflexion de Roland Barthes sur la photographie dans son texte « La chambre claire ».  Barthes nous signale qu’il y a deux dimensions dans la photographie. Je vais en prendre une qui a relation avec la tuché. Ce que Barthes appelle le punctum, « c’est la piqûre, le petit trou, la petite tache, la petite coupure, mais aussi le coup de dé.  C’est le hasard…. » (1). C’est de cela dont nous nous occupons dans une psychanalyse lacanienne, c’est-à-dire que nous nous orientons sur la tache.

(…)


Références
(1) Barthes R., La Chambre Claire, Note sur la photographie, Paris, Gallimard, 1980.

 

 

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