TUCHÉ : Savoir y faire / Know-how

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TUCHÉ
« Le sujet est heureux(…) tout heur lui est bon
pour ce qui le maintient, soit pour qu'il se répète
»
— Télévision, Autres écrits, 526



Savoir y faire / Know-how
 

Une addition est-elle une fixation ? (II)

Nelson Feldman

Jean-Michel Basquiat, peinture, poésie et addictions

 

Je voudrais aborder la vie d’un artiste qui a marqué l’art contemporain tout en ayant vécu un parcours dans la consommation de drogues. Il s’agit de Jean-Michel Basquiat, artiste peintre américain né en 1960 à Brooklyn et mort en 1988 à Manhattan.
Né d’un père haïtien, expert-comptable, et d’une mère portoricaine, couturière, par sa famille, il faisait partie de la middle class, et il a suivi sa scolarité jusqu’à ses 17 ans. Pendant son enfance il visitait régulièrement avec sa mère le Metropolitan Museum of Art et le MoMA.
 “Tout ce qui est artistique vient de ma mère” (1), disait-il. La peinture et l’objet regard prennent déjà une consistance pour lui de la main de sa mère.
Sa mère soufrait de phases de décompensation et faisait de nombreux séjours en milieu psychiatrique. Son enfance était compliquée avec de fréquents déménagements et changements d’école. À l’âge de 8 ans, lors de la séparation de ses parents, sa garde a été attribuée au père qui avait un comportement violent à son égard (2).
À l’âge de 15 ans, après une fugue de plusieurs jours, il est ramené par la police au domicile de son père et le jeune Basquiat lui dit : « Tu verras un jour, je serai célèbre, une star ». À dix- sept ans, il abandonne les études après un acte d’indiscipline dans son école et quitte définitivement le foyer paternel.
(…)
 


 

Références
(1) Nuridsany M., Jean-Michel Basquiat, Paris, Flammarion, 2015, Kindle, ch. III.
(2) Ibidem, ch. II.
 

Fixation as form

Elisabeth Müllner

“[…] The most important as well as the strangest characteristic of psychical fixation is that all impressions are preserved, not only in the same form in which they were first received, but also in all the forms which they have adopted in their further developments. This is a state of affairs which cannot be illustrated by comparison with another sphere. Theoretically every earlier state of the mnemic content could thus be restored to memory again, even if its elements have long ago exchanged all their original connections for more recent ones.”


Fixation does not mean holding, chaining, the immutability of a meaning or an object. Impressions are preserved in the same form, Freud writes. What happens when an impression is preserved? 

(…)

References
(1) Freud, S. Psychopathology of Everyday Life, in J. Strachey (trans.) The Standard Edition of the Complete Psychological Works of Sigmund Freud, Volume VI, , Hogarth press, 1901, p. 275, footnote.

 
 
 

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