la NLS
Groups of the NLS
Vèmes Journées
cliniques de la
Société bulgare de psychanalyse lacaniennе de la NLS
ARGUMENT
La psychose ordinaire : résultats, idées, problèmes
Qu’entend-t-on par psychose
ordinaire ? Qu’en est-il de cette notion qui se situe dans un champ qui
est à la fois dans et hors de celui des psychoses dites extraordinaires dont le
paradigme est la psychose paranoïaque du Président Schreber, telle que Freud
puis Lacan l’ont largement commentée et en ont élaboré la conception
théorique ?
La référence à l’ordinaire laisse
entendre que cette notion concerne des sujets dont la psychose n’est point
déclenchée, et en ce sens existe ou ex-siste à bas bruit, et ne peut
faire l’objet de démonstrations géniales et articulées à l’instar de Freud et
Lacan concernant le cas Schreber.
Ce qui a orienté la réflexion, sur
l’initiative de Jacques-Alain Miller, sur cette notion de psychose ordinaire,
c’est la partie de l’enseignement que Lacan consacra à James Joyce, à son œuvre
mais aussi à sa psychose, laquelle est par contre discrète, non déclenchée, et
ce, non du fait de son œuvre mais de celui de son ego fort singulier,
puisqu’il fit suppléance à ce qui chez d’autres aurait été un nœud non fait
entre le réel, le symbolique et l’imaginaire. Dans ce cas Lacan avance les
termes de suppléance et de sinthome, ce dernier terme renouvelant et
élargissant la conception du symptôme.
Mais la psychose ordinaire n’est
pas une nouvelle catégorie clinique, puisqu’il y a des psychoses ordinaires qui
ne sont pas celle de Joyce et qui peuvent diversement se désigner comme :
« psychose compensée, psychose supplémentée, psychose non-déclenchée,
psychose « médiquée », psychose en thérapie, psychose en analyse,
psychose qui évolue, psychose sinthomée », liste non exhaustive puisque ce
sont les signes discrets qui sont propres à la clinique de chaque cas qui nous
permettent de nommer leur psychose. Cette clinique dite floue, « pas
sûre », demande beaucoup de rigueur pour l’articuler aux concepts de la
psychanalyse et ne peut s’appréhender comme on le fit avec
lesdits borderlines. Il ne s’agit pas non plus de mettre en
continuité névrose et psychose, même si le nœud borroméen nous fait sortir
d’une conception structuraliste rigide. Cette conception qui s’appuyait
essentiellement sur la conception du signifiant, s’élargit ainsi au signifié,
mais en outre aux signes.
Lilia Mahjoub
Références bibliographiques :
Lacan
J., Le Séminaire, Livre XXIII, Le
sinthome, texte établi par J-A
Miller, Paris, Seuil, coll. Champ freudien, 2005
Laurent
E., La psychose ordinaire, La Cause
Freudienne n° 65 /traduit en
bulgare/
Miller
J.-A., Effet retour sur la psychose
ordinaire, Quarto 94-95 /traduit en bulgare/
PROGRAMME
31 octobre (samedi)
09.00 – 09.30 Acceuil
09.30 – 10.00 Ouverture des journées de travail
Vessela BANOVA, Présidente de la Société Bulgare de
Psychanalyse Lacanienne (SBPL)
10.00 – 11.30 Lilia MAHJOUB, "La psychose ordinaire : résultats, idées,
problèmes’’
11.30 – 12.30 Discussion
12.30 – 14.00 Pause déjeuner
14.00 – 15.30 Questions de la
clinique floue –
Tzvétélina
IVANOVA ’’Sans nom 2”, présentation de
cas clinique et discussion
15.30 – 16.00 Pause
16.00– 17.30 Ouvrir un espace
pour un rapport différent à l’Autre –
Théodora PAVLOVA ’’L’écrivain et son secrétaire”, présentation de cas clinique et
discussion
01 novembre (dimanche)
09.30 – 11.30 Solutions possibles pour le sujet –
inventions/suppléance ?
Albéna ROUSSEVA ’’Еxtase” et Magdaléna DIMITROVA ‘’Besoin de noir”, présentation
de deux cas cliniques et discussion
11.30 – 12.30 Conclusion
et orientations pour les
Vèmes Journées cliniques- 2016
"Centre de conférence Vénus ", salle de conférence (3ème étage)
9, blvd. ‘’Kniaz Alexander
Dondoukov’’, Sofia
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