Activités des Sociétés et Groupes de la NLS
XIe Séminaire de la Société Bulgare de
Psychanalyse Lacanienne
Groupe
Affilié de la NLS
L’hystérie aujourd’hui : inconscient et corps parlant
Le vendredi
25 septembre 2015
Sous
la présidence de Florencia SHANAHAN
Psychanalyste, membre de la NLS, de l'Association
Mondiale de Psychanalyse, de ICLO-NLS, membre du comité exécutif de la NLS
Argument
“Où sont-elles passées les hystériques de
jadis […] ?", demande Jacques Lacan en 1977, en signalant le rôle
social qu’elles ont joué dans la naissance de la psychanalyse et l’inauguration
« d’un mode nouveau de la relation humaine ».
La production du savoir inconscient, sur
laquelle on a pu fonder le discours de l’hystérie dans sa relation au corps
parlé, est mise en question aujourd’hui par son rejet généralisé.
A l’époque de l’Autre qui n’existe pas, de la
montée au zénith de l'objet a dans le champ social et du déclin du
Nom-du-Père, est-ce que la clinique démontre encore que « l’inconscient
n’a de corps que de mots »[1]?
Qu’est-ce qu’un symptôme hystérique quand il
n’est plus le représentant de la loi du père mais le résultat de la rencontre
avec la lalangue, du choc entre le signifiant et le corps ; quand le
signifiant-maître se révèle lié au mode de jouir commandé par l’objet, sans
passer par le recours à l’amour du père par la voie du sens ?
Le commentaire de deux phrases (énoncées à
vingt ans d'intervalle) visera à nous orienter pour aborder les reformulations
de Lacan sur l’hystérie dans son dernier enseignement.
Fragment 1
« Le cas de Dora paraît privilégié pour notre démonstration en ce
que, s’agissant d’une hystérie, l’écran du moi y est assez transparent
pour que nulle part, comme l’a dit Freud, ne soit plus bas le seuil entre
l’inconscient et le conscient, ou pour mieux dire, entre le discours analytique
et le mot du symptôme.» [Lacan, J., Ecrits, p 223
« Intervention sur le transfert »]
Fragment 2
« Le sujet lui-même, hystérique, s’aliène du signifiant-maître comme
étant celui que ce signifiant divise – celui, au masculin, représente le
sujet – celui qui se refuse à s’en faire le corps. » [Lacan, J., Le Séminaire,
Livre XVII, L’envers de la psychanalyse, Paris, Seuil, p. 107.]
Programme du XIe Séminaire de la Société Bulgare de Psychanalyse Lacanienne
L’hystérie aujourd’hui : inconscient et corps parlant
Vendredi,
25 septembre 2015
09.00 – 09.15 – Inscription
09.15 – 09.30 – Ouverture – Vessela BANOVA
09.30 – 11.30 – ’’Discipline du
commentaire’’ – 2 exposés :
Radoslava STANCHEVA – Fragment 1:
« Le cas de Dora paraît privilégié pour notre
démonstration en ce que, s’agissant d’une hystérie, l’écran du moi y est assez
transparent pour que nulle part, comme l’a dit Freud, ne soit plus bas le seuil
entre l’inconscient et le conscient, ou pour mieux dire, entre le discours
analytique et le mot du symptôme.» [Lacan, J., Ecrits, p 223 « Intervention sur
le transfert »]
Petya DIMITROVA – Fragment 2: « Le sujet lui-même,
hystérique, s’aliène du signifiant-maître comme étant celui que ce signifiant
divise – celui, au masculin, représente le sujet – celui qui se refuse à s’en
faire le corps. » [Lacan, J., Le Séminaire, Livre XVII, L’envers de la
psychanalyse, Paris, Seuil, p. 107.]
Commentaires et
discussion – Florencia SHANAHAN
11.30 – 11.45 – Pause
11.45 – 13.30 – Exposé de Florencia
SHANAHAN et discussion
13.30 – 14.30 – Pause déjeuner
14.30 – 15.30 – Présentation de cas et
discussion : Yordanka HRISTOZOVA
15.30 – 15.45 – Pause
15.45 – 16.45 –
Présentation de cas et discussion : Anet MARINOVA
16.45 – 17.00 – Conclusion
[1] Lacan, J., Propos sur l’hystérie, Quarto 90, 2007
Taxe de participation : 40 léva, étudiants – 20 léva
Institut
français de Bulgarie – 3, place
Slaveikov
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