NLS Congress – ORIENTATION 6

« En fin de compte, nous nous sommes mis sous le signe d’une sorte de clinique du capiton généralisé »[1].

« On parle de déclenchements quand il y a un contraste marqué entre l’avant et l’après. Ce n’est pas toujours le cas. Il y a là matière à construire une opposition style chêne et roseau.  Quand il y a forclusion, et que le sujet élabore un pseudo-Nom-du-Père et un pseudo phallus de telle sorte que le cas se présente comme normal, le moment où ça craque, ça craque vraiment, on a le gouffre et tout le tremblement, etc. Disons que lorsque le symptôme est du modèle chêne, quand la tempête arrive le déclenchement est patent. Lorsque la structure tient plutôt sous l’aspect roseau, que le sujet a élaboré un symptôme en glissade, à la dérive, le cas ne prête pas à un franc déclenchement […] les psychoses ordinaires sont principalement de type roseau »[2].

« à partir du moment où les normes se diversifient, on est évidemment à l’époque de la psychose ordinaire. Ce qui est cohérent avec l’époque de l’Autre qui n’existe pas, c’est la psychose ordinaire »[3]. 

Jacques-Alain Miller

La psychose ordinaire, « c’est la psychose à l’époque de la démocratie […] Quand nous disons « psychose ordinaire », nous ne nous attachons plus seulement aux grandes exceptions qui ont constitué la clinique du regard et la première clinique psychanalytique »[4].

Eric Laurent

Extraits par Sophie Marret-Maleval