Les simultanées en cinq flashs
Le bien-dire est bref!
La ruche des simultanées. Ça bourdonne. Deux cents
quarante personnes sont à la tâche. Pour les salles où il y aura plus d'une
langue avec traduction simultanée, les quatre intervenants de chaque séquence
se préparent. On échange des traductions. On cherche un collègue généreux pour
traduire en espagnol, on traduit avec Google traduction, et ensuite on corrige
en comparant à l'original et en faisant usage du peu d'anglais qu'on a appris à
l'école… On réanime son italien. Les Wallons traduisent en français des textes
en néerlandais, les collègues de la Flandre leur rendent la pareille… On
bricole pour que le débat soit de qualité. Les participants aux salles
unilingues s’échangent déjà quelques mots. On fait connaissance ou on s’envoie
des « je me réjouis de travailler avec toi ». On le sent, les
présidents, les agents de la "question", les orateurs, ont un désir
pour les simultanées. Ils veulent en faire un lieu d'extraction d'un savoir. Si
cette communauté de travail n’existait pas, je l’aurais créée pour en faire
partie.
Textes flèches. La présentation de chaque texte
par les orateurs ne dépassera pas les 15 minutes. Le nombre maximal de signes
toléré (9500 espaces compris) est calculé à cet effet.
La tâche de la présidente (ou du
président). Elle ou il encadrera la séquence et
ramassera en quelques mots les points vifs du texte. Le secrétariat des
simultanées demande : please, pas de longs commentaires ! Le
président (ou la présidente) donnera la parole à l’agent de la question et
ensuite à la salle. Elle ou il formulera brièvement, à la fin du débat, le
savoir extrait lors de la séquence. Elle ou il garantira la discipline :
il est indispensable de terminer chaque séquence à temps et de passer à la
séquence suivante !
L’agente ou l’agent de la
« Question ». Elle ou il posera les deux
premières questions, une à chaque participant. Voici ce que je leur ai
écrit : "Vous aiderez le président de séance à mener un débat
percutant et utile, en posant une question très brève à chaque orateur (pas
plus longue qu'une minute) et en participant de façon spontanée au débat avec
la salle. Il ne s'agira surtout pas de faire un exposé supplémentaire. Une
question qui dure cinq minutes n'est pas une question. C'est une réponse…"
La participation de la salle au
débat. Celle-ci
nous est chère. En effet, la journée des simultanées de PIPOL 6 est un moment
où chaque congressiste, s'il le souhaite, peut mettre sa mise, ce qui ne sera pas
le cas pendant les plénières. Il y a aura deux micros baladeurs pour les
participants de la salle, et une hôtesse ou des collègues les feront passer.
Gil Caroz