TUCHÉ: Our Readings / Nos lectures

TUCHÉ
« Le sujet est heureux(…) tout heur lui est bon
pour ce qui le maintient, soit pour qu'il se répète
»
— Télévision, Autres écrits, 526



Our Readings / Nos lectures
 

"nomansland"

Alicia Arenas

Freud in Inhibition, Symptom and Anxiety, develops the different types of resistances he works with, stating that one of them does not have a possible cure through elaboration (working through), with the psychoanalytic method:
“The fourth variety, related to the Id, is the resistance which, as we have just seen, necessitates ‘working through’. The fifth, belonging to the super-ego and the last to be discovered, is also the most obscure though not always the least powerful one. It seems to originate from the sense of guilt or the need for punishment; and it opposes every move towards success, including, therefore, the patient’s own recovery through analysis". (1)

It took Lacan years to find the way to operate on a jouissance that doesn’t allow for elaboration in analysis. Since Seminar XI, he established the difference between Freud’s concept of the unconscious and his own, while he kept looking at the relationship between the unconscious and what sustains the parlêtre’s program of jouissance.
In 1976 (2) he introduced the notion of the real unconscious, a realm where there is “no friendship”, no relationship, because there is no link to the Other, no chain of language, therefore, no repressed material related to it.
(…)

 


Références
[1] Freud S., Inhibitions, Symptoms and Anxiety. Chapter XI. Appendixes. A) Modifications of earlier views. a) Resistance and Anti-cathexis, The Standard  Edition, W.W .Norton & Co, NY-London, 1959, p. 90.
[2]  Lacan J., Preface to the English-Language Edition, The Four Fundamental Concepts of Psychoanalysis,Book XI,  J.A. Miller (ed.), A. Sheridan (transl.), Norton & Co. New York, London, 1998, p.vii.

L'Angoisse de l'après-coup, moteur d'élaboration

Mercedes Rouault

 
 

 

La répétition, avec le phénomène de l’après-coup, Nachträglich, se constitue en deux temps. Freud l’aborde ainsi, à partir de la structure du traumatisme, dans Esquisse d’une psychologie scientifique : « Partout peut se rencontrer un souvenir qui va être refoulé, souvenir qui prendra seulement après coup la valeur d’un trauma » (1).

Dans le temps 1 un événement inattendu frappe, quelque chose auquel le sujet n’est pas préparé, et qu’il n’arrive pas à intégrer dans les signifiants de son histoire, mais qui laisse une marque.

C’est seulement dans un deuxième temps que cela peut prendre valeur de trauma, car dans le temps 1, il n’y a pas eu de mots pour le nommer, « quelque chose se détache du sujet dans le monde symbolique même qu’il est en train d’intégrer » (2), dira Lacan dans Les écrits techniques de Freud. Dans le même texte, Lacan va signaler le refoulement mis en œuvre à ce moment du choc du temps 1, et dans le même mouvement le retour du refoulé.
(…)

 


References
[1] Freud S., « Esquisse d’une psychologie scientifique » (1895), La Naissance de la psychanalyse, Paris, PUF, 1956, 366.
[2] Lacan J., Le séminaire, livre I, Les écrits techniques de Freud (1953-1954), texte établi par J.-A. Miller, Paris, Seuil, 1975, 215.

Réalisé par son fantasme

Perla Miglin 

 
 

 

Dans le contexte de notre prochain Congrès, en vue duquel nous travaillons sur le problème de La Fixation et la Répétition, mon attention a été attirée par la 23è des Conférences d'introduction à la psychanalyse, “Les voies de la formation des symptômes” ; Freud y clarifie l’importance du fantasme pour la formation du symptôme.  Cette élaboration freudienne, qui suggère un savoir-y-faire de l’analyste avec son fantasme à la fin de la cure, m’a éclairée à propos d’une ligne sur laquelle je me suis exposée il y a plusieurs années, et me parle de la même manière qu’un coup de foudre. Il s’agit d’une ligne de Lacan dans son séminaire sur L’acte analytique que Jacques-Alain Miller mentionne comme inédite (voir ci-dessous).

Dans cette conférence bien connue de la communauté des analystes, Freud se demande comment la libido trouve le chemin des lieux de fixation. Il y répond ainsi : « Tous les objets et orientations de la libido abandonnés ne sont pas encore abandonnés à tous égards. Eux et leurs rejetons sont encore maintenus avec une certaine intensité dans les représentations imaginaires. La libido n’a donc qu’à se retirer dans ces fantasmes pour trouver ouvert, à partir d’eux, le chemin qui mène aux fixations refoulées. Ces fantasmes bénéficiaient d’une certaine tolérance : cela n’allait pas jusqu’à un conflit entre eux et le moi, si tranchées que pussent être les oppositions, aussi longtemps qu’était respectée une certaine condition. Une condition de nature quantitative, qui est à présent perturbée par le reflux de la libido sur ces fantasmes. Du fait de ce supplément, l’investissement énergétique des fantasmes est à ce point augmenté qu’ils deviennent exigeants, qu’ils développent une poussée en direction de la réalisation (…). À partir des fantasmes à présent inconscients, la libido remonte jusqu’à leurs origines dans l’inconscient, jusqu’à ses propres points de fixation. Le repli de la libido sur le fantasme est une étape intermédiaire sur le chemin qui mène à la formation des symptômes. (…) Une conception simplement dynamique de ces processus émotionnels est insuffisante : il y faut encore le point de vue économique. » (1) 
(…)
 

 


References
[1] Freud, S., Conférences d’introduction à la psychanalyse, Galimard, Paris 1999, 474-6.

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