Bénédiction et image

"L’écriture est une trace où se lit un effet de langage"
— Lacan, XX, 110





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NLS Congrès présente

Rachel Frumkin
Bénédiction et image

« Et l’Éternel vous parla du milieu de ces feux; vous entendiez le son des paroles, mais vous ne perceviez aucune image, rien qu'une voix ». (Le Deutéronome, Chapitre 4, 12)

Ce verset insiste sur deux des idées centrales du judaïsme: d’une part, la négation de l’image ; d’autre part, l’omniprésence de la voix. Dans son séminaire XVI, chapitre XVI, Lacan expose: “…nulle part le sujet n’est plus intéressé à l’Autre que par cet objet a-là ”, c’est-à-dire, la voix.

L’effacement de tout autre objet que la voix, en particulier de l’image, confère à celle-ci une immense puissance. C’est ainsi que Dieu en devient d’autant plus signifiant-maître.

Dans le judaïsme, les signifiants sont utilisés pour renforcer l’évitement de l’image et accentuer la centralité de l’abstraction. Quand j’étais enfant, la journée était rythmée de signifiants à travers les bénédictions et les prières. Dans les prières, la signification prévaut. Ainsi, ai-je appris à prier et à lire en même temps.

Dans le Talmud, il est écrit à propos des bénédictions que l’on prononce avant de manger et de boire: “il est interdit à l’homme de jouir de ce monde sans bénédiction” (Talmud de Babylone, Berachot 31a). Contrairement aux prières, l’intention et la signification sont d’une moindre importance lors de la prononciation des bénédictions. Non seulement celles-ci précèdent l’acte de manger, mais a fortiori elles deviennent aussi nécessaires que la nourriture elle-même. J’ai appris à bénir avant même de savoir lire, et cela sans comprendre la signification des mots eux-mêmes. Pour moi, les bénédictions n'étaient pas plus écrites qu’elles n’avaient de sens. Les mots qui les composent n’étaient que des sons démunis de sens qui marquaient le corps et ainsi produisaient de la jouissance.

Quand j’ai voulu faire de l’art, au lieu d’images, m’apparurent des mots, me bloquant ainsi la voie de la création visuelle. Les mots m’entouraient d’une telle façon que je ne parvenais pas à les différencier de moi-même. Pour créer, j’ai eu besoin de me différencier des mots et de puiser dans ce qui m’est singulier. Les bénédictions se tenaient là, prêtes à être dites à tout moment, et leur existence m’empêchait de placer l’objet dans l’œuvre. J’ai eu besoin de m’extraire de l’objet de la voix qui s’incarnait dans les bénédictions et qui prenait toute la place, afin de trouver ma propre voix et ainsi, créer. Pour m’en extraire, il m’a fallu arrêter de prononcer les bénédictions, ce qui était devenu automatique pour moi. C’est alors que l’image m’apparut. C’est par cet acte délibéré d’oubli que je suis parvenue à transformer la jouissance de l’holophrase, propre à la bénédiction, en l’image, propre à l’acte artistique.
 
Ce texte a été écrit dans le cadre du cartel “Effets de mortification et animation”, qui a eu lieu le novembre 2020 – avril 2021, avec Danielle Weil, Omri Ofek Luzon, Hadass Svirsky et Susana Huler (plus 1)
 

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Édito – Hors sexe ? Pas sans désir
Par Cecilia Naranjo

 
Cette seizième édition d’OMBILIC propose, à partir de la procréation hors-sexe rendue aujourd’hui possible par les progrès de la science, une déclinaison d’éclairages quant à la mise en jeu du désir d’enfant.

C’est dans une toile de Sandro Botticelli, dépeignant le mystère connu sous le nom de Colloque angélique, que Vicente Palomera déplie le trouble de Marie, confrontée à l’épreuve de son désir. Ce trouble, ou Conturbatio, première condition avancée par les prédicateurs au mystère de l’Annonciation, n’est pas sans faire écho à l’émoi évoqué par Lacan dans le Séminaire X lorsque la décision critique de consentir à son propre désir surgit

Après la peinture, c’est au cinéma que nous invite Valérie Bussières, avec Le Déjeuner sur l’herbe de Jean Renoir…

 
 
 
 
 
 
 

 
 



         
 
Enunciar el deseo de hijo
Por Vicente Palomera
 
¿Cómo, cuándo, de qué modo anunciar un embarazo? Anunciarlo supone una enunciación que pone a prueba el deseo de ser madre, lo que implica atravesar la inquietante confrontación de la madre con su deseo…

 
 
 
 
 
 
 

 
 



         
 
Ezer kenegdo – Helpmeet against him
By Susana Huler
 
In our time, as we repeatedly see, procreation is conceived as separated or not necessarily connected with a sexual act. We also see an increasing practice of sexual encounters meant to be contingent…

 
 
 
 
 

 
 



         
 
Vérités indomptables
Par Valérie Bussières
 
Telle l’Immaculée Conception, Nénette veut un enfant sans homme et sans rapport sexuel. Ce n’est pas la sexualité sans la procréation, mais la procréation hors sexe. C’est l’enfant « pris […] comme Un-tout-seul…

 
 
 
 
 
 
 

 
 
 

D’elle, j’aurai moi aussi des fils
Par Cinzia D’angelis
 
Dans le régime de Gilead dépeint par Margaret Atwood dans son roman La servante écarlate, certaines femmes sont devenues des Servantes forcées à produire des nouveau-nés destinés aux futures mères que sont les Épouses…

 
 
 
 
 
 
YouTube Channel – Adam Lewack
L'abolition de l'incertitude de la paternité

 
 
 
 
Bibliography
“Psychoanalysis has known how to be a refuge against the discourse of science, and against the discourse of science in so far as it gains the different human activities, that is to say, in particular, that it has won against medicine, and that psychoanalysis has taken charge of the residue, the unscientific residue of medicine, which cannot be scientificized, that is to say what, as Lacan says in Television, what of medicine operated by words, what in medicine operated by transference. Psychoanalysis has taken charge of this residue, it is that residue.”

Miller, J.-A., “L’orientation lacanienne. Un effort de poésie”, Leçon du 13 novembre 2002, 2002-2003, enseignement prononcé dans le cadre du département de psychanalyse de l’université de Paris VIII, inédit.

 
 
 
Journal de la création
Nancy Huston
 
Cet essai autobiographique porte sur les rapports entre la procréation et la création. Nancy Huston y fait le double récit de sa propre expérience à cet égard et de celles d’autres femmes, à partir d’études biographiques extrêmement documentées de la vie de couples d’artistes (écrivains, peintres, philosophes) célèbres. La chronique de sa grossesse, rythmée par ses événements organiques et psychiques…

 
 
 
 
 
 
 

 
 

L'artiste du jour
Dominique Sonnet
 
Avec l’artiste belge Dominique Sonnet, nous entrons dans le monde sensible dont le mystère reste entier. Ses photos et ses peintures convoquent le…

 
 
 
 

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Congrès de la NLS 2022 


Fixation et répétition 

Argument

 

Alexandre Stevens

 

La répétition est un des quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse, comme Lacan les reprend dans le Séminaire XI où il introduit avec la répétition, un nouveau mode du réel. Pour ce faire il la distingue du transfert que les post-freudiens avaient écrasé sur la répétition de figures du passé.

 

La fixation quant à elle est un terme freudien, plutôt discret dans l’usage qu’en fait Freud qui ne lui donne jamais un grand destin dans sa métapsychologie. C’est Jacques-Alain Miller, lecteur de Freud, qui lui donne une nouvelle pertinence dans sa traversée du dernier Lacan : “la jouissance (…) est un événement de corps. (…) est de l’ordre du traumatisme (…) elle est l’objet d’une fixation.” (1) Ce n’est pas la première fois qu’il prend appui sur Freud pour nous proposer un accès au dernier Lacan. Il nous avait déjà proposé en ce sens une lecture de Inhibition, Symptôme et Angoisse. (2)

 

 

Fixierung

 

Je me suis reporté à l’index des Gesammelte Werke pour trouver que la fixation est un terme qui apparait chez Freud, quasi pour la première fois, en 1905 dans Les trois essais sur la théorie sexuelle. Dans le développement de la vie sexuelle, Freud repère de premiers facteurs perturbants — étant entendu qu’elle est perturbée à des degrés divers chez chacun. Ces premiers facteurs, constitutionnels, sont encore peu précis chez Freud, mais ils contiennent ce qu’il appelle une “adhérence” aux impressions de la vie sexuelle. C’est cette “adhérence” qu’il nomme “capacité de fixation.” (3) C’est lors de rencontres ultérieures, faites “d’activation accidentelle de la sexualité infantile”, que ce matériel “peut être fixé sous la forme d’un trouble durable.” (4) 

 

Voilà la fixation, dont la structure élémentaire est ici déjà présente : il y a de premiers facteurs, ranimés par une contingence traumatique qui produit une fixation dans un symptôme dont l’élément durable nous permet de sous-entendre une répétition. “Chaque pas sur ce long chemin du développement [de la vie sexuelle] peut devenir point de fixation.” (5) Ce qui se précisera dans la suite est que ces premiers facteurs relèvent toujours d’une dimension pulsionnelle.

 

 En 1909, dans Sur la psychanalyse, qui sont ses conférences américaines, il est plus précis. Les symptômes hystériques sont décrits par lui comme “des restes et des symboles commémoratifs” d’expériences traumatiques et témoignent ainsi d’une fixation aux traumas (6). Cette fixation ne concerne donc pas seulement les signifiants du trauma, les symboles, mais aussi sa charge d’excitation, c’est-à-dire ce qu’il nomme les “restes” pulsionnels. 

 

C’est encore plus clair dans la 18ème de ses conférences d’Introduction à la Psychanalyse qui porte justement sur la fixation (7). Ce texte de 1917 est postérieur à la guerre et le lien se fait ici avec les névroses traumatiques. Comme dans celles-ci, la fixation de la libido se produit toujours à un moment traumatique et celui-ci est parfois très précoce. La pulsion est arrêtée, inhibée, et se fixe à un certain moment du développement.

 

Enfin dans Analyse avec fin et analyse sans fin, de 1937, Freud dit ceci en parlant du développement de la libido : "même dans le développement normal, la transformation ne se fait jamais complètement, de sorte que des restes des fixations libidinales antérieures peuvent être maintenus jusque dans la configuration définitive.” (8) Chez Freud, la fixation est ainsi toujours liée à la répétition d'un trait libidinal particulier qui a été traumatique, c’est-à-dire qui a concerné l’irruption d’un réel. Mais toutefois il arrête la visée de l’expérience analytique au roc de la castration, sans aller au-delà, sans viser ce point de fixation. C’est Lacan qui va mener l’analyse au-delà jusqu’à dénuder ce point dans la passe et ce dont témoignent les AE c’est bien en effet de ce Un de jouissance qui est cette fixation que Freud a repéré sans jamais vraiment l’aborder. On retrouve en effet ce terme en quelques endroits dans son œuvre, mais il faut bien remarquer qu’il ne lui a pas donné une grande portée.

 

C’est Jacques-Alain Miller qui rapproche cette fixation du Un de jouissance dans le dernier Lacan, quand la jouissance n’est plus prise dans la dialectique du désir mais qu’elle devient pur choc contingent. Vous trouverez ce développement dans les cours 4 et 9 de L’Être et l’Un. (9) “Ce que Freud a repéré est ce que nous formulons comme la conjonction du Un et de la jouissance, une conjonction qui fait que la libido ne se laisse pas aller à l’avatar, à la métamorphose, au déplacement. Ce que veut dire point de fixation, c’est qu’il y a un Un de jouissance qui revient toujours à la même place, et c’est à ce titre que nous le qualifions de réel.” (10)

 

 

La répétition

 

La répétition est par contre un concept qui reçoit une place importante chez Freud. Un de ses textes y est consacré, Remémoration, Répétition, Perlaboration. (11) Dans ce texte la répétition est liée au transfert et vient faire résistance dans la cure, voire aggrave les symptômes. Les motions pulsionnelles restent sous-jacentes. C’est cela que Lacan inverse quand dans “Les Quatre Concepts fondamentaux de la psychanalyse” il sépare répétition et transfert pour coupler plutôt la répétition avec la pulsion.

 

Et dans “Au-delà du principe de plaisir” c’est la compulsion de répétition qui, de l’aveu de Freud, nous met sur la trace de la pulsion de mort à partir de la répétition de l’élément traumatique (12).

 

Toutefois, chez Freud, comme chez Lacan avant le Séminaire XI, la répétition est essentiellement symbolique. L’exemple majeur chez Lacan en est son Séminaire sur la “Lettre volée”, où c’est une syntaxe qui introduit la répétition signifiante avec son caractère automatique. “Cet automatisme est à proprement parler la valeur de la mémoire freudienne, (…) chargée de toute l'histoire du sujet. (…) On peut dire qu'aux origines de son enseignement, Lacan fait de l’inconscient seulement une phrase répétitive qui obéit aux lois de la détermination symbolique.” (13) Et on peut ajouter que ce réseau des alpha, bêta, gamma, met en évidence la répétition comme l’élaboration d’un savoir, S2. (14)

 

“Il y a quelque chose d’honnête dans la répétition, de bien connu.” (15) Il n’y a pas vraiment de surprise. Par contre, dans le Séminaire XI, Lacan amène une nouvelle sorte de répétition. Avec le couple aristotélicien de tuché et automaton, il introduit en effet un nouveau type de répétition. L'automaton est la répétition signifiante qui obéit à l'ordre symbolique, alors que la tuché est l'irruption d'un réel, une rencontre fortuite, qui n'obéit pas à l'ordre symbolique. C’est la rencontre manquée, celle qui ne s’inscrit pas dans la répétition signifiante. C’est ce qui donne sa place à l’objet petit a et ouvre ainsi un nouveau sens au réel : l’irruption de bouts de réel, comme bouts de jouissance. 

 

La tuché est une “rencontre avec le réel" (16) qui se “dérobe”, qui “est au-delà de l'automaton", c'est l'irruption d'une première rencontre "derrière le fantasme". C'est donc la répétition d'un traumatisme. C'est le réel qui est le principe de cette répétition qui se produit comme par hasard (17). “C’est déjà ici, dans ce ‘comme au hasard’ l’annonce de ce que dans le tout dernier enseignement de Lacan il fera valoir comme ‘le réel est sans loi’." C'est "le réel comme inassimilable” (18).

 

 

Le Sinthome

 

Lacan va par la suite lier toujours davantage la répétition et la pulsion, au point que dans le Séminaire XVII, L’Envers, “II dit que la répétition n'est pensable, n'a de valeur, qu’à partir de la jouissance” (19) Et Miller précise : “Ce que Lacan appelle savoir dans ce Séminaire XVII, c'est la transcription de la fable freudienne de la répétition. (…) c’est la répétition en tant qu’elle a rapport avec la jouissance.”(20) La répétition est ainsi liée au plus-de-jouir qui échappe à l’opération du signifiant.

 

Mais la répétition va trouver dans le dernier Lacan une autre formule encore, plus radicale, puisqu’elle devient le sinthome lui-même. Il y a le Un du signifiant tout seul, hors symbolique, qui frappe le corps et y laisse une marque de jouissance. Le sinthome sera la répétition, une itération, de cette marque de jouissance. C’est là que nous retrouvons la fixation freudienne. On peut dire que le sinthome c’est la répétition d’une fixation, c’est même la répétition + la fixation.

 

C’est le sinthome, écrit avec t-h, qui est la dernière forme de la répétition et qu’il s’agit maintenant de pouvoir lire. Il ne s’agit plus d’y découvrir l’avènement d’une signification, mais de lire la lettre de l’évènement de jouissance qui se répète dans l’évènement de corps.

 

De cette itération, comme répétition d’un genre nouveau, qui ne se prête pas à l’interprétation mais est articulée à la jouissance, Jacques-Alain Miller nous a donné un exemple paradigmatique. Je le cite, dans son texte Lire un symptôme : “C’est ce qui se dénude dans l’addiction, dans le « un verre de plus » (…) L’addiction c’est la racine du symptôme qui est fait de la réitération inextinguible du même Un. C’est le même, c’est-à-dire précisément ça ne s’additionne pas. On n’a jamais le « j’ai bu trois verres donc c’est assez », on boit toujours le même verre une fois de plus. C’est ça la racine même du symptôme. C’est en ce sens que Lacan a pu dire qu’un symptôme c’est un et cætera. C’est-à-dire le retour du même événement.” (21)

 

 

Vous voyez que le thème de notre prochain congrès est aussi, en un sens, dans la suite logique de celui-ci.



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[1] Jacques-Alain Miller, L’être et l’Un, cours 4 du 9.2.2011.

[2] Jacques-Alain MillerLe Partenaire symptôme, cours du 3 et du 10.12.1997.

[3] Sigmund Freud, Trois essais sur la théorie sexuelle, p 194-195, éd nrf-Gallimard, 1987. Adhérence en français et ‘pertinacity’ en anglais, sont la traduction du mot allemandHaftbarkeit, G.WV, p. 144.

[4] Ibid, p. 196.

[5] Ibidp. 185.

[6] Sigmund FreudSur la psychanalyse, p 41-43, éd nrf-Gallimard, 1991.

[7] Sigmund FreudIntroduction à la psychanalyse, p 255 et svtes, éd pbp, 1978.

[8] Sigmund Freud, L’analyse avec fin et l’analyse sans finRésultats, idées, problèmes II, p. 244, PUF 1985

[9] Jacques-Alain MillerL’Être et l’Un, cours 4 du 9.2.2011 et 9 du 30.3.2011.

[10] Jacques-Alain Miller, L’Être et l’Un, cours 9 du 30.3.2011.

[11] Sigmund FreudRemémoration, Répétition, Perlaboration, (texte de 1914) in La Technique Psychanalytique, p. 105 et svt, PUF 1977.

[12] Sigmund FreudEssais de psychanalyse, p. 104, pbp 1981.

[13] Jacques-Alain Miller, Transfert, répétition et réel sexuel, Quarto 121 (2019), p. 14 (cours 15.3.1995).

[14] cf Jacques-Alain Miller, cours Le Partenaire Symptôme, cours du 6.5.98.

[15] Jacques-Alain MillerLa fuite du sens, cours du 20.3.1996

[16] Jacques Lacan, Sem XI, Les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse (Texte établi par Jacques-Alain Miller), 1973, Paris : Seuil, p 53.

[17] Ibid, p. 54.

[18] Jacques-Alain Miller, L’être et l’Uncours 3 du 2.2.2011.

[19] Jacques-Alain Miller, Transfert, répétition et réel sexuel, Quarto 121 (2019), p. 17 (cours 15.3.1995).

[20] Ibid.

[21] Jacques-Alain MillerLire un symptôme. https://www.wapol.org/es/articulos/TemplateImpresion.asp?intPublicacion=13&intEdicion=2&intIdiomaPublicacion=1&intArticulo=2305&intIdiomaArticulo=5



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René Frydman sera à PIPOL 10 ! 

Il vient de publier "une histoire de la naissance"

 

Connu pour ses travaux ayant abouti à la naissance d'Amandine, premier bébé-éprouvette français (en 1982), et pour ses travaux scientifiques sur la procréation médicalement assistée, la médecine prénatale, la chirurgie gynécologique et obstétrique, René Frydman a mis au monde le premier bébé issu du diagnostic préimplantatoire, qui permet de détecter d'éventuelles pathologies lourdes avant implantation de l'embryon dans l'utérus de la mère.

Il a été membre du Comité national d'éthique de 1986 à 1990. Il est récemment un des dix scientifiques signataires d'une pétition à Jean-Louis Debré.

Ils demandent l'autorisation de mener des recherches sur le clonage thérapeutique et ainsi l'abrogation de l'article 25 de la loi de bioéthique qui interdit toute constitution d'un embryon humain à des fins thérapeutiques.

Il enseigne également dans les Universités depuis 1979.

Il a écrit notamment L'art de faire autrement des enfants comme tout le monde, Dieu, la médecine et l'embryon, et Lettres à une mère.

Il publie aujourd'hui Une histoire de la naissance.

RÉSUMÉ

« La naissance est un fabuleux voyage », nous dit René Frydman, mais il n’est pas sans turbulences  ! Un vol long-courrier dont on ne connaîtrait pas la destination ni son voisin de cabine : voilà à peu près ce qui attend les mères et les pères.

Cette passionnante Histoire de la naissance part des mythes et légendes autour de la création physique de l’être humain, de l’Egypte ancienne à nos jours, pour retracer l’évolution prodigieuse de la médecine obstétrique et exposer l’état actuel de nos connaissances. Des premières fécondations in vitro, avec les souvenirs de René Frydman sur la désormais fameuse première bébé-éprouvette, Amandine, aux plus récentes découvertes, telle la possibilité de recueillir de l’ADN fœtal dans le sang maternel, le livre inscrit la question de la naissance, avec ses progrès et les questions que peuvent poser certaines découvertes, dans une perspective de long terme, qui permet d’examiner posément les questions éthiques que peuvent poser certaines pratiques, comme celle de l’avortement.

Une fresque aussi savante qu’accessible, et qui n’oublie jamais l’humain, parsemée qu’elle est d’histoires vécues et de souvenirs de l’éminent chercheur. Ainsi, à propos de la première vidéo d’un foetus in utero : « Je n’oublierai jamais le face-à-face avec ce petit visage sorti des limbes, aux paupières fermées, à la peau translucide, une ébauche d’humain. Comment ne pas songer à son futur, à ses joies et ses peines ? »

 

Une histoire de la naissance est une coédition avec France Culture.

Auteur : René Frydman,  Editeur : Grasset

Date de parution : 09-06-2021

Collection : Documents Français

Nombre de pages : 288

 

 

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SAMEDI 22 & DIMANCHE 23 MAI, 13h-20h (Paris/Bruxelles)


programme de dimanche :


Programme-NLS-FR-DIM.jpg
Programme-NLS-FR-DIM2.jpg

VOIR LE PROGRAMME COMPLET : CLIQUEZ ICI


Les inscriptions seront fermés le vendredi 21 mai, 21h (Bruxelles/Paris)  

 

Le lien Zoom pour le congrès sera envoyé la veille du congrès

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En ligne

 
Les Grandes assises virtuelles de l’AMP sont en marche !
 Leur date :
du 31 mars au 3 avril 2022.
 
Leur affiche, leur premier argument, de premières contributions sont en ligne.
 
 
 

 
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Initiative Vienna


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28-29 mai : Zoom

Séminaire clinique et théorique : 

L'éthique de la psychanalyse, II 

avec Miquel Bassols et Avi Rybnicki

Langues : allemand, français

 Inscriptions : www.lacanfeld-initiative-vienna.org

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Édito – Vouloir un enfant ?
Par Carina Arantes Faria

 
Cette question dépliée de façon kaléidoscopique dans les 19 numéros d’Ombilic continue à nourrir de sensations vives et variées les élaborations pour le congrès PIPOL10. Plus que trois semaines et ces questions en gestation s’ouvriront dans les simultanées et les plénières du Congrès.Pour introduire cette édition d’Ombilic j’ai choisi d’illustrer la question – Vouloir un enfant ? – à travers le film Una especie de familia, en français Notre enfant, réalisé par l’argentin Diego Lerman (2017).Malena veut un enfant ; Marcela ne veut pas le sien. Sous la pluie, dans une atmosphère de suspense, Malena part de Buenos Aires et roule 800 km en voiture pour arriver dans une clinique d’une région pauvre. Marcela va y accoucher du bébé qui, suite à un accord entre elles, deviendra l’enfant de Malena. Les enjeux de l’adoption dénudent une réalité sur la vente d’enfants dans ce petit coin d’Argentine.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Les hommes, les femmes et le désir d’enfant
Par Anne LYSY
 
Mon titre [1] fait écho à celui de votre Cycle de Conférences, « L’homme, la femme et la rencontre ». Mais s’il s’agit des « mystères de la rencontre d’hommes et de femmes » aujourd’hui,…

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Après l’infanticide, construire une maternité
Par Romain Aubé
 
Le congrès est titré « Vouloir un enfant ? », point d’interrogation compris. La clinique des infanticides nous apprend que la question ne se pose pas toujours, voire induit une béance. Ainsi en est-il du cas très médiatique de Véronique Courjault…

 
 
 
 
 
 
 
 
Un désir incarné
Par Claudine Valette-Damase
 
Depuis quelques années, en Europe, dans chaque rapport préparatoire aux lois sociales concernant la famille et la filiation, le signifiant famille est forclos à la faveur du néologisme de parentalité…

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
¿Hijos? Un acontecimiento de deseo, y de cuerpo
Por Renata Cuchiarelli
 
Una mujer consulta porque quiere ser madre y no queda embarazada. No hay razones médicas que lo justifiquen. Se despliega toda la problemática del deseo si ese deseo es verdadero, si la pareja funciona. La pregunta tiene que ver…

 
 
 
 
 
 
 
 
« L’homme enceint »
Par Françoise Haccoun
 
Fantasme de maternité ? Désir inconscient d’enfant ? Fantasme, fiction, réel ? Si ce désir d’enfant permet à la femme d’accéder dans le réel de son corps à la maternité, quid pour l’homme ? Le fantasme de grossesse n’est pas…

 
 
 
 
 
 
 
YouTube Channel – Les enfants de la scienceThierry Hoquet, professeur de philosophie des sciences

 
 
 
 
Bibliografia
"Il desiderio di un figlio, il parto, o addirittura la procreazione, sono uno dei modi della supplenza al ‘non c’è del rapporto sessuale’. Nel momento stesso in cui vi suppliscono, lo rivelano." Ansermet F., “Du mariage pour tous… à la procréation pour tous, entre malentendus et illusions”, Intervista a François Ansermet diretta da Nouria Gründler, Lacan Quotidien, n° 794, 2018.
 
 
 
 
 
 
L'artiste du jour 1
Frédéric Reddmann
 
Influencé par le street art, c’est la couleur qui prédomine dans le travail de Frédéric Reddman. Graphiste, il privilégie le hasard de la rencontre entre la peinture et le support et se laisse guider, geste après geste. Tout en recherchant l’équilibre, l’artiste crée une « autre réalité »…

 
 
 
 
 
 
 
L'artiste du jour 2
Hughes Dubuisson
 
Hugues Dubuisson travaille avec des matériaux tels que le plâtre, la silicone, le polyuréthane, le polyester ou la fibre de verre. Avant d’être représentation,…

 
 
 
 
 

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Initiative Russie 

29 mai : Novossibirsk – via Zoom

Séminaire : Lecture du Séminaire XI 

 Retour sur le transfert 

avec Luis Solano

 Inscriptions : https://www.facebook.com/groups/147526192599616

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