image.png

 
Secrétaire ECF - École de la Cause freudienne - Association RUP
 

 
LACAN WEB TÉLÉVISION
Les trois premières vidéos
 
Pour suivre les actualités, abonnez-vous à la chaîne YouTube et cliquez sur la cloche pour recevoir une alerte à chaque nouvelle vidéo diffusée.
 

_______________________________________________________


New Lacanian School

Désinscription – Unsubscribe
Le site de la NLS website
Inscription – Sign up for the Newsletter

image.png


GIEP 

8 mai – par Zoom

Journée de travail des cartels 

 Vers le congrès de la NLS

 Viser la jouissance

 avec Guy Briole

 9h30 -17h (Heure d'Israël)

Hébreu – français

Lien pour s'inscrire:

 https://giepnls.com/product/une-journee-de-travail-des-cartels-avec-guy-briole/

Veuillez noter que ceux qui s'inscrivent en dehors d'Israël sont priés de saisir le numéro de passeport au lieu du numéro d'identification

image.png

__________________________________________________________

New Lacanian School

Désinscription – Unsubscribe
Le site de la NLS website
Inscription – Sign up for the Newsletter

 

image.png

 
 

 
Sexualidad        Amor         Tiempo       Nombre-del-padre ?        Disrupción        Ciencia
 
 
 
 
        
 
Édito – L’enfant : l’enfer ? En faire ?
Par Nathalie Crame

 
Il peut encore arriver qu’attendre un enfant sans se situer dans le cadre « ad hoc » du mariage plonge une femme dans les affres terribles du désespoir. Craignant d’être l’opprobre de la famille, parfois dévorées de honte, écrasées par les préjugés, croyant perdre leur honorabilité, il arrive que ces femmes refusent alors complètement leur grossesse qu’elles aient ou non désirer l’enfant. Pour d’autres, ce refus, quelles qu’en soient les raisons, n’est pas forcément un drame.Dans la nouvelle qui a retenu mon attention, Guy de Maupassant avec le talent qu’on lui connait pour décrire les tourments de l’âme humaine, ayant été lui-même sujet à des angoisses indicibles, nous conte un drame…

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
¿Nombre del Padre? ¿Filiación anónima?
Por Irene Domínguez
 
En el texto de presentación del próximo congreso PIPOL, Hélène Bonnaud pregunta si el deseo de tener un hijo pasa necesariamente por el Nombre del Padre o si puede prescindir de él?…

 
 
 
 
 
 
 
 
 
         
 
« Qu’est-ce qu’une mère ? »
Par Solenne Albert
 
L’élément clinique nouveau qu’introduit Lacan dans l’abord de la position maternelle est de dissocier la mère en tant que mère et la mère en tant que femme, indique Jacques-Alain Miller, dans son texte boussole « L’enfant et l’objet » : « La mère n’est suffisamment bonne qu’à ne pas l’être trop…

 
 
 
 
 
 
 
 
La faille
Par Claudia Iddan
 
Dans sa conférence de 1966 à la Salpêtrière, Jacques Lacan évoque la signification de « la demande » en se référant à la fonction médicale et met ainsi en valeur la faille entre la demande et le désir. Il dit : « Dès qu’on a fait cette remarque [la faille]…

 
 
 
 
 
 
 
YouTube Channel – Delphine Hachez (photographe indépendante), l'interview

 
 
 
 
Bibliografía
«El deseo de estar embarazada no acompaña necesariamente el deseo de ser madre. Tampoco se corresponde necesariamente con el deseo de tener un hijo» Ansermet, F (2015) «La fabricación de los hijos» Ed UNSAM EDITA, BS. As, 2018, pág. 43.
 
 
 
Peurs d'enfants
Travaux de l’Institut psychanalytique de l’Enfant
 
La peur a pris depuis longtemps place dans le pays de l’enfance, peurdu noir, peur du loup, peur des monstres…Deux discours y répondent. D’un côté, une prétendue sagesse des nations énonce que « ça leur passera » avec l’âge. De l’autre, de modernes experts promettent d’éradiquer le désordre qui vient brouiller l’image idéale du bien-être de l’enfant…

 
 
 
 
 

contact :  ombilic@pipol10.eu

Click here for unsubscribe

 
 
 
__________________________________________________________

New Lacanian School

Désinscription – Unsubscribe
Le site de la NLS website
Inscription – Sign up for the Newsletter
image.png

 
 

 
Sexuality        Love         Time       Name-of-the-father ?        Disruption        Science
 
 
 
 
        
 
Édito – Mystères de l'origine
Par Carina Arantes Faria

 
Le numéro 13 d’Ombilic nous invite à une nouvelle promenade autour de l’insaisissable mystère de l’origine et du prédicat du (non) désir d’enfant et de famille.Cela m’a ramenée à Capharnaüm, un film de Nadine Labaki sorti en 2018.Le petit Zain est un garçon de 12 ans qui vit dans les rues de Beyrouth, entre mendicité et criminalité. Le film s’ouvre sur une scène dans un tribunal où Zain dit au juge : « Je veux porter plainte contre mes parents pour m’avoir mis au monde ! »

 
 
 
 
 
 
 
 
 
         
 
Does the elusivity of Origin and the Impasse of Sexual Non-Rapport converge in the Desire for Family?
By Ros McCarthy
 
Science has taken control of the reproduction of life, and made possible the invention of families for all..

 
 
 
 
 
 
 
 
 
         
 
De la clinique l’infertilité au rendez-vous du désir
Interview de Jean Reboul
 
Jean Reboul, à la fin de 2018, vous faites paraître aux éditions Érès un livre intitulé De la clinique de l’infertilité aux rendez-vous du désir…

 
 
 
 
 
 
 
 
« À Chaque Une sa réson »
Par Aurélie-Flore Pascal
 
17 filles est un film réalisé par Delphine et Muriel Coulin, sorti en 2011 qui transpose à Lorient un fait divers survenu quelques années plus tôt dans un lycée du Massachusetts…

 
 
 
 
 
 
 
YouTube Channel – Coline Grando À propos de "La place de l'homme"

 
 
 
 
Bibliography
« With Lacan, we can now say that it is a matter of a dictatorship of a plus-de-jouir and this term of dictatorship is suitable to characterize the relation that more and more parents maintain with their child. There is an industry of the childish things; childhood orders a particular consumption. There is a lifestyle according to raising children. The proof of this dictatorship of child as lifestyle is given by the fact that many subjects do not engage themselves in parenthood without ambivalence, fearing the domination of the child on their other modes of jouir. » BROUSSE, M.-H., « Un néologisme d’actualité : la parentalité », La Cause Freudienne, n.60, 2005, pp.122.
 
 
 
Le savoir de l'enfant
Daniel Roy et Éric Zuliani (s/dir.)
 
Que savent les enfants ? Quand maîtres et éducateurs veulent leur inculquer des programmes pour tous, beaucoup ne s’y retrouvent pas. L’enfant n’est pas une page blanche. Déjà il a rencontré le poids des mots qui coptent, éprouvé leur couleur, leur sonorité, leur goût. Aussi, cet ouvrage fait le pari de restituer la parole aux enfants, aux adolescents, où résonne le savoir dont ils sont détenteurs, parfois à leur insu.Les enfants en savent toujours plus que ne le soupçonnent les adultes…

 
 
 
 
 
 
 

Véronique Poppe

 

Christian Rolet

 
 
Les artistes du jour
Véronique Poppe et Christian Rolet
 
Elle dessine, il peint. Véronique Poppe et Christian Rolet se sont retrouvés, d’une manière inédite, à créer ensemble, par interventions successives, couche après couche, sur une même œuvre. Ces deux artistes sont…

 
 
 
 

__________________________________________________________

New Lacanian School

Désinscription – Unsubscribe
Le site de la NLS website
Inscription – Sign up for the Newsletter

 
 

"L’écriture est une trace où se lit un effet de langage"
— Lacan, XX, 110



« L’expérience analytique est instaurée par les premières découvertes de Freud, sur le trépied rêve, lapsus, trait d’esprit. Un quatrième élément est le symptôme, qui peut servir, non pas de verbum, puisqu’il n’est pas fait de phonèmes, mais de signum, sur la base de l’organisme. »
 

—Lacan, J. Le Séminaire livre I,
Les écrits techniques de Freud
 (1953-54),
Paris, Seuil, 1975, p. 308.
“The analytic experience is founded on Freud's first discoveries, on the tripod dream, slip, joke. The symptom is a fourth element, which can serve, not as verbum, since it is not constructed out of phonemes, but as a signum, with the organism as ground.”
 
—Lacan, J. The Seminar of Jacques Lacan, Book I, Freud's Papers on Technique (1953-54), Ed. J.-A. Miller, trans. J. Forrester, New York & London, Norton, 1991, p. 280. 

 

FRAGMENTS >
INSCRIPTION / REGISTER HERE →
Facebook Facebook
Twitter Twitter
NLS NLS
Our mailing address is: 
accueil@amp-nls.org
Join NLS Messenger

 unsubscribe from this list

Copyright © 2020 NLS.
All rights reserved.


image.png



image.png


Initiative Ukraine

Kiev 24 avril – via Zoom

Conférence vers le Congrès de la NLS 

Effets corporels de la langue 

avec le président de la NLS Alexandre STEVENS

L'heure : 16h – Kiev

Inscriptions : https://www.facebook.com/NLSInitiativeUkraine

image.png

__________________________________________________________

New Lacanian School

Désinscription – Unsubscribe
Le site de la NLS website
Inscription – Sign up for the Newsletter

image.png

 

2021 Année Trans 

 

Jacques-Alain Miller viendra en parler au congrès PIPOL !

 

S'INSCRIRE AU CONGRÈS
Vers le Blog de PIPOL 10
__________________________________________________________

New Lacanian School

Désinscription – Unsubscribe
Le site de la NLS website
Inscription – Sign up for the Newsletter
image.png

 

De la chaîne YouTube de PIPOL 10 : 

 

Interview avec Dominique Holvoet

Directeur du congrès PIPOL 10

 

 

Abonnez-vous à la chaîne YouTube de Pipol 10 

Cliquez ici

S'INSCRIRE AU CONGRÈS
Vers le Blog de PIPOL 10
__________________________________________________________

New Lacanian School

Désinscription – Unsubscribe
Le site de la NLS website
Inscription – Sign up for the Newsletter

Au-delà de l'Autre, le corps

"L’écriture est une trace où se lit un effet de langage"
— Lacan, XX, 110



INSCRIPTION / REGISTER HERE →

NLS Congrès présente

Dossia Avdelidi
Au-delà de l'Autre, le corps

Une fois que le sujet a fini avec l’Autre, il se retrouve avec ce que Freud appelait les restes symptomatiques. Mais Jacques-Alain Miller nous explique que ces « restes » ce n’est que l’Un de la jouissance. Il s’agit de la jouissance comme événement de corps et qui constitue la véritable cause de la réalité psychique. C’est cette causalité qui se relie à la percussion du corps par le signifiant et à ce qu’il appelle le choc initial. Il s’agit de la rencontre contingente avec la jouissance, rencontre qui est toujours traumatique et qui implique le corps.

Le symptôme du parlêtre alors, c’est un événement de corps, une émergence de jouissance. Cette jouissance se maintient au-delà de la résolution du désir. Il s’agit d’un reste que le sujet s’en accommode.

Dès 1967 Lacan avait affirmé que l’Autre c’est le corps. Il dit alors dans La logique du fantasme que « le corps est fait pour inscrire quelque chose qu’on appelle la marque. Le corps est fait pour être marqué ». Et un peu plus loin il ajoute : « Quand cet Un[1] fait irruption au champ de l’Autre c’est-à-dire au niveau du corps, le corps tombe en morceaux, le corps morcelé, voilà ce que notre expérience nous démontre exister aux origines subjectives. [2] »

 Il a fallu sortir des méandres du désir de l’Autre avant que je puisse apercevoir cette dimension du corps. Pourtant, je parlais continuellement pendant les premières années de mon analyse du corps idéal que je n’avais pas, de la femme idéale que je n’étais pas, de la jalousie que j’éprouvais à l’endroit des femmes minces qui possédaient quelque chose que je n’avais pas. Tout cela était indubitablement lié au regard que l’Autre (et surtout l’Autre maternel) portait sur mon corps. Avec mon corps je provoquais le regard de l’Autre mais aussi j’y échappais. Mais, ce n’était qu’une approche par l’imaginaire. Ainsi, au début de l’analyse qui m’a conduit à la fin j’avais dit à l’analyste : « Je ne vais pas faire 3000 km pour vous parler de mon poids ». De ce fait, j’avais ignoré un rêve où l’analyste en se transformant en femme me donnait à manger.

Il a fallu la traversée du fantasme pour retrouver ce qui a constitué traumatisme pour moi, donc rencontre avec la jouissance et qui a été à la racine de mon fantasme. Ce choc initial avait marqué pour toujours mon corps et mon style de jouissance.

J’ai pris à l’envers le signifiant anorexique qui m’a été accordé par l’Autre en le transformant en appétit et surtout en appétit pour la vie. L’appétit pour tout ce qui est du côté de la vie me caractérise. Cette rencontre du signifiant et du corps a marqué pour toujours ma jouissance, une sorte de destin qui demeure même après la traversée du fantasme. C’est le reste de jouissance avec lequel le parlêtre est appelé à faire avec.

[1] Dans ce passage le Un pour Lacan « représente l’acte sexuel au niveau du corps »
[2] Lacan Jacques, Séminaire XIV, La logique du fantasme, inédit, séance du 10 mai 1967
TRACES >>>

NLS Congress presents

Dossia Avdelidi
Beyond the Other, the Body

Once the subject has finished with the Other, he finds himself with what Freud called symptomatic remainders. But Jacques-Alain Miller explains to us that these "remainders" are only the One of jouissance. It is about jouissance as a body event, and which constitutes the true cause of psychic reality. It is this causality linked to the percussion of the body by the signifier and to what he calls the initial shock. It is about the contingent encounter with jouissance, an encounter which is always traumatic, and which implicates the body.

The symptom of the parlêtre then, is an event of the body, an emergence of jouissance. This jouissance is maintained beyond the resolution of desire. It is a remainder that the subject accommodates.

As early as 1967, Lacan affirmed that the Other is the body. He says in The Logic of Fantasy that "the body is made to inscribe something called a mark. The body is made to be marked.” And a little further on he adds: "When this One [1] irrupts into the field of the Other, that is to say at the level of the body, the body falls to pieces, the body is fragmented. This is what our experience shows us to exist at subjective origins." [2]

It was necessary to get out of the meanderings of desire of the Other before I could glimpse this dimension of the body. Yet, during the first few years of my analysis, I spoke continuously of the ideal body that I did not have, of the ideal woman that I was not, of the jealousy that I felt towards thin women who possessed something that I did not have.  All of this was undoubtedly linked to the gaze that the Other (and especially the maternal Other) carried on my body. With my body I provoked the gaze of the Other but I also escaped it. But, it was only an imaginary approach. So at the start of the analysis that would lead me to the end, I said to the analyst, "I'm not going to travel 3,000 kilometres to speak to you about my weight." As a result, I had ignored a dream whereby the analyst who had transformed into a woman, was feeding me.

It took the traversal of the fantasy to find that which constituted trauma for me, so an encounter with jouissance which was at the root of my fantasy. This initial shock had forever marked my body and my style of jouissance.

I took the other side (l’envers) of the signifier anorexic that was granted to me by the Other, by turning it into appetite and especially into an appetite for life. An appetite, for all that is on the side of life characterises me. This meeting of the signifier and the body has forever marked my jouissance, a kind of destiny, that remains even after the traversal of the fantasy. It is the remainder of jouissance with which the parlêtre is called to make do with.
 
Translation: Caroline Heanue

[1] In this passage, the One for Lacan “represents the sexual act at the level of the body.“
[2] Lacan. Jacques., The Seminar Book XIV, The Logic of Fantasy, lesson of 10 May 1967. Unpublished. 

TRACES >>>
INSCRIPTION / REGISTER HERE →
Facebook Facebook
Twitter Twitter
NLS NLS
Our mailing address is: 
accueil@amp-nls.org
Join NLS Messenger

 unsubscribe from this list

Copyright © 2020 NLS.
All rights reserved.


Au-delà de l'Autre, le corps

"L’écriture est une trace où se lit un effet de langage"
— Lacan, XX, 110



INSCRIPTION / REGISTER HERE →

NLS Congrès présente

Dossia Avdelidi
Au-delà de l'Autre, le corps

Une fois que le sujet a fini avec l’Autre, il se retrouve avec ce que Freud appelait les restes symptomatiques. Mais Jacques-Alain Miller nous explique que ces « restes » ce n’est que l’Un de la jouissance. Il s’agit de la jouissance comme événement de corps et qui constitue la véritable cause de la réalité psychique. C’est cette causalité qui se relie à la percussion du corps par le signifiant et à ce qu’il appelle le choc initial. Il s’agit de la rencontre contingente avec la jouissance, rencontre qui est toujours traumatique et qui implique le corps.

Le symptôme du parlêtre alors, c’est un événement de corps, une émergence de jouissance. Cette jouissance se maintient au-delà de la résolution du désir. Il s’agit d’un reste que le sujet s’en accommode.

Dès 1967 Lacan avait affirmé que l’Autre c’est le corps. Il dit alors dans La logique du fantasme que « le corps est fait pour inscrire quelque chose qu’on appelle la marque. Le corps est fait pour être marqué ». Et un peu plus loin il ajoute : « Quand cet Un[1] fait irruption au champ de l’Autre c’est-à-dire au niveau du corps, le corps tombe en morceaux, le corps morcelé, voilà ce que notre expérience nous démontre exister aux origines subjectives. [2] »

 Il a fallu sortir des méandres du désir de l’Autre avant que je puisse apercevoir cette dimension du corps. Pourtant, je parlais continuellement pendant les premières années de mon analyse du corps idéal que je n’avais pas, de la femme idéale que je n’étais pas, de la jalousie que j’éprouvais à l’endroit des femmes minces qui possédaient quelque chose que je n’avais pas. Tout cela était indubitablement lié au regard que l’Autre (et surtout l’Autre maternel) portait sur mon corps. Avec mon corps je provoquais le regard de l’Autre mais aussi j’y échappais. Mais, ce n’était qu’une approche par l’imaginaire. Ainsi, au début de l’analyse qui m’a conduit à la fin j’avais dit à l’analyste : « Je ne vais pas faire 3000 km pour vous parler de mon poids ». De ce fait, j’avais ignoré un rêve où l’analyste en se transformant en femme me donnait à manger.

Il a fallu la traversée du fantasme pour retrouver ce qui a constitué traumatisme pour moi, donc rencontre avec la jouissance et qui a été à la racine de mon fantasme. Ce choc initial avait marqué pour toujours mon corps et mon style de jouissance.

J’ai pris à l’envers le signifiant anorexique qui m’a été accordé par l’Autre en le transformant en appétit et surtout en appétit pour la vie. L’appétit pour tout ce qui est du côté de la vie me caractérise. Cette rencontre du signifiant et du corps a marqué pour toujours ma jouissance, une sorte de destin qui demeure même après la traversée du fantasme. C’est le reste de jouissance avec lequel le parlêtre est appelé à faire avec.

[1] Dans ce passage le Un pour Lacan « représente l’acte sexuel au niveau du corps »
[2] Lacan Jacques, Séminaire XIV, La logique du fantasme, inédit, séance du 10 mai 1967
TRACES >>>

NLS Congress presents

Dossia Avdelidi
Beyond the Other, the Body

Once the subject has finished with the Other, he finds himself with what Freud called symptomatic remainders. But Jacques-Alain Miller explains to us that these "remainders" are only the One of jouissance. It is about jouissance as a body event, and which constitutes the true cause of psychic reality. It is this causality linked to the percussion of the body by the signifier and to what he calls the initial shock. It is about the contingent encounter with jouissance, an encounter which is always traumatic, and which implicates the body.

The symptom of the parlêtre then, is an event of the body, an emergence of jouissance. This jouissance is maintained beyond the resolution of desire. It is a remainder that the subject accommodates.

As early as 1967, Lacan affirmed that the Other is the body. He says in The Logic of Fantasy that "the body is made to inscribe something called a mark. The body is made to be marked.” And a little further on he adds: "When this One [1] irrupts into the field of the Other, that is to say at the level of the body, the body falls to pieces, the body is fragmented. This is what our experience shows us to exist at subjective origins." [2]

It was necessary to get out of the meanderings of desire of the Other before I could glimpse this dimension of the body. Yet, during the first few years of my analysis, I spoke continuously of the ideal body that I did not have, of the ideal woman that I was not, of the jealousy that I felt towards thin women who possessed something that I did not have.  All of this was undoubtedly linked to the gaze that the Other (and especially the maternal Other) carried on my body. With my body I provoked the gaze of the Other but I also escaped it. But, it was only an imaginary approach. So at the start of the analysis that would lead me to the end, I said to the analyst, "I'm not going to travel 3,000 kilometres to speak to you about my weight." As a result, I had ignored a dream whereby the analyst who had transformed into a woman, was feeding me.

It took the traversal of the fantasy to find that which constituted trauma for me, so an encounter with jouissance which was at the root of my fantasy. This initial shock had forever marked my body and my style of jouissance.

I took the other side (l’envers) of the signifier anorexic that was granted to me by the Other, by turning it into appetite and especially into an appetite for life. An appetite, for all that is on the side of life characterises me. This meeting of the signifier and the body has forever marked my jouissance, a kind of destiny, that remains even after the traversal of the fantasy. It is the remainder of jouissance with which the parlêtre is called to make do with.
 
Translation: Caroline Heanue

[1] In this passage, the One for Lacan “represents the sexual act at the level of the body.“
[2] Lacan. Jacques., The Seminar Book XIV, The Logic of Fantasy, lesson of 10 May 1967. Unpublished. 

TRACES >>>
INSCRIPTION / REGISTER HERE →
Facebook Facebook
Twitter Twitter
NLS NLS
Our mailing address is: 
accueil@amp-nls.org
Join NLS Messenger

 unsubscribe from this list

Copyright © 2020 NLS.
All rights reserved.