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Initiative–Vienna

 New Lacanian Field Austria

May 7 – by Zoom

Field Evening

 The Trans Issue

with Marco Mauas

   8 pm Local Time   

In English

Registration:  lacanfeld@gmx.at 

The zoom link will be sent on the day of the event

https://www.lacanfeld-initiative-vienna.org/events/feldabend-3-r4ell

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NLS-Quebec

CHANGE OF DATE

 

Saturday- 1 May
 

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Towards NLS – Congress 2021

English Seminar: Conference 
SATISFACTION

with  Yves Vanderveken

 11:00 am – Montreal Time


Registration : https://gmail.us17.list-manage.com/track/click?u=0b8ba803c28aeede7fe3ada00&id=8d8608af31&e=16571f4c5b

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CONGRÈS DE LA NLS –  DANS 15 JOURS !!


15 DAYS TO GO TO THE NLS CONGRESS !!

 
22-23 May / mai  
 Zoom 
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Bodily Effects of Language

Effets corporels de la langue

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Effets de trou dans l'inconscient

"L’écriture est une trace où se lit un effet de langage"
— Lacan, XX, 110



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NLS Congrès présente

Perla Miglin
Effets de trou dans l'inconscient

…Todo sucede por primera vez, pero de modo eterno.
El que lee mis palabras está inventándolas (la Dicha, Jorge Luis Borges)

Lors d'une rencontre avec Florencia Shanahan en Israël, alors qu’elle venait d’être nommée Analyste de l'École, elle nous a dit qu'elle avait fait l’expérience qu'il n'y a pas d'Autre de l'Autre, dans le moment où elle parlait avec chacun de ses passeurs. Il est certes bien difficile de saisir dans son discours l’impact de cet effet de la langue sur le corps. Cependant, ce qu'elle a transmis a résonné pour moi comme ces vers qui ferment le poème de Borges que je choisis comme exergue, et qui parviennent à me faire saisir la portée de son dire.

Déjà lors du Congrès précédent sur « L’Interprétation, de la vérité à l'événement », j'avais traité de la question de savoir ce que serait un inconscient analysé. Une phrase de Lacan, dans sa “Lettre pour La Cause freudienne”, écrite en octobre 1980, m’avait un peu éclairé : « Élaborer l'inconscient, comme il se fait dans l'analyse, n'est rien qu'y produire ce trou. Freud lui-même, je le rappelle, en fait état ».

Aujourd’hui, je veux citer deux références de Jacques-Alain Miller plus une de Rose-Paule Vinciguerra pour faire un pas de plus, en lien avec le témoignage de Florencia Shanahan :

1. « On éluderait donc, dans la psychothérapie, ce qui mettrait la toute-puissance de l'Autre en défaut. On préserverait, dans la psychothérapie, la consistance de l’Autre, alors que ce qui serait le propre de la position analytique, qui ouvre à la psychanalyse proprement dite, ce serait déjà, en admettant la question de la jouissance, d’inconsister l'Autre. » (1) Florencia Shanahan en apporte le témoignage dans l’expérience même de sa passe. On se dit alors : « Il fallait le dire ».

2. « Un inconscient analysé se distingue si je puis dire d’un inconscient sauvage, un inconscient analysé a des propriétés singulières, un inconscient plus son élucidation, ça fait qu’on rêve autrement, ça fait qu’on n’est pas soumis aux actes manqués et aux lapsus de tout le monde, ça n’annule certes pas l’inconscient mais ça fait que ses émergences se distinguent.(…) Il me semble néanmoins que si une École de psychanalystes a un sens, c’est qu’elle devrait permettre à l’analyste de témoigner de l’inconscient post-analytique, c’est -à- dire de l’inconscient en tant qu’il ne fait pas semblant. » (2)

3. « L’inconscient est structuré comme un langage, le “un” importe aussi. “Un” langage en effet, ce n’est pas “du” langage, (…) Et comment entendre ce comme. Comme, ce n’est pas par, dit Lacan. (…) Ce “comme” souligne un débordement du modèle linguistique par la structure de l’inconscient, réalisant peut-être la subversion que Lacan fait subir à la linguistique (…) À cet égard, il revient à l’interprétation psychanalytique de faire exister l’inconscient comme un langage (…) Ce “un langage” comme lequel l’inconscient est structuré n’est qu’un effet d’après-coup de la découverte de l’inconscient.  Lacan le confirme, et va même plus loin lorsqu’il énonce : “Si j’ai dit que le langage est ce comme quoi l’inconscient est structuré, c’est bien parce que le langage, d’abord, ça n’existe pas” (…) Ainsi l’inconscient, comme savoir qui se déchiffre, s’articule-t-il de lalangue (…) Ainsi l’effet de sens produit par l’équivoque n’est pas tout, et comme J.A.Miller le souligne, l’interprétation psychanalytique a aussi , dans sa pointe, “effet de trou”. » (3)
 

(1) Miller J.-A., « Psychanalyse pure, psychanalyse appliquée et psychothérapie », La Cause freudienne n°48, mai 2001, p. 14.

(2) Miller J.-A., L'Orientation lacanienne II, 2008-2009, Choses de finesse en psychanalyse, Cours du 19 novembre 2008.
(3) Vinciguerra R.-P., « Lacan, le linguistique & la linguisterie », La Cause freudienne n° 79, 2011, p. 283-85.
 
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Déjà lors du Congrès précédent sur « L’Interprétation, de la vérité à l'événement », j'avais traité de la question de savoir ce que serait un inconscient analysé. Une phrase de Lacan, dans sa “Lettre pour La Cause freudienne”, écrite en octobre 1980, m’avait un peu éclairé : « Élaborer l'inconscient, comme il se fait dans l'analyse, n'est rien qu'y produire ce trou. Freud lui-même, je le rappelle, en fait état ».

Aujourd’hui, je veux citer deux références de Jacques-Alain Miller plus une de Rose-Paule Vinciguerra pour faire un pas de plus, en lien avec le témoignage de Florencia Shanahan :

1. « On éluderait donc, dans la psychothérapie, ce qui mettrait la toute-puissance de l'Autre en défaut. On préserverait, dans la psychothérapie, la consistance de l’Autre, alors que ce qui serait le propre de la position analytique, qui ouvre à la psychanalyse proprement dite, ce serait déjà, en admettant la question de la jouissance, d’inconsister l'Autre. » (1) Florencia Shanahan en apporte le témoignage dans l’expérience même de sa passe. On se dit alors : « Il fallait le dire ».

2. « Un inconscient analysé se distingue si je puis dire d’un inconscient sauvage, un inconscient analysé a des propriétés singulières, un inconscient plus son élucidation, ça fait qu’on rêve autrement, ça fait qu’on n’est pas soumis aux actes manqués et aux lapsus de tout le monde, ça n’annule certes pas l’inconscient mais ça fait que ses émergences se distinguent.(…) Il me semble néanmoins que si une École de psychanalystes a un sens, c’est qu’elle devrait permettre à l’analyste de témoigner de l’inconscient post-analytique, c’est -à- dire de l’inconscient en tant qu’il ne fait pas semblant. » (2)

3. « L’inconscient est structuré comme un langage, le “un” importe aussi. “Un” langage en effet, ce n’est pas “du” langage, (…) Et comment entendre ce comme. Comme, ce n’est pas par, dit Lacan. (…) Ce “comme” souligne un débordement du modèle linguistique par la structure de l’inconscient, réalisant peut-être la subversion que Lacan fait subir à la linguistique (…) À cet égard, il revient à l’interprétation psychanalytique de faire exister l’inconscient comme un langage (…) Ce “un langage” comme lequel l’inconscient est structuré n’est qu’un effet d’après-coup de la découverte de l’inconscient.  Lacan le confirme, et va même plus loin lorsqu’il énonce : “Si j’ai dit que le langage est ce comme quoi l’inconscient est structuré, c’est bien parce que le langage, d’abord, ça n’existe pas” (…) Ainsi l’inconscient, comme savoir qui se déchiffre, s’articule-t-il de lalangue (…) Ainsi l’effet de sens produit par l’équivoque n’est pas tout, et comme J.A.Miller le souligne, l’interprétation psychanalytique a aussi , dans sa pointe, “effet de trou”. » (3)
 

(1) Miller J.-A., « Psychanalyse pure, psychanalyse appliquée et psychothérapie », La Cause freudienne n°48, mai 2001, p. 14.

(2) Miller J.-A., L'Orientation lacanienne II, 2008-2009, Choses de finesse en psychanalyse, Cours du 19 novembre 2008.
(3) Vinciguerra R.-P., « Lacan, le linguistique & la linguisterie », La Cause freudienne n° 79, 2011, p. 283-85.
 
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Aujourd’hui, je veux citer deux références de Jacques-Alain Miller plus une de Rose-Paule Vinciguerra pour faire un pas de plus, en lien avec le témoignage de Florencia Shanahan :

1. « On éluderait donc, dans la psychothérapie, ce qui mettrait la toute-puissance de l'Autre en défaut. On préserverait, dans la psychothérapie, la consistance de l’Autre, alors que ce qui serait le propre de la position analytique, qui ouvre à la psychanalyse proprement dite, ce serait déjà, en admettant la question de la jouissance, d’inconsister l'Autre. » (1) Florencia Shanahan en apporte le témoignage dans l’expérience même de sa passe. On se dit alors : « Il fallait le dire ».

2. « Un inconscient analysé se distingue si je puis dire d’un inconscient sauvage, un inconscient analysé a des propriétés singulières, un inconscient plus son élucidation, ça fait qu’on rêve autrement, ça fait qu’on n’est pas soumis aux actes manqués et aux lapsus de tout le monde, ça n’annule certes pas l’inconscient mais ça fait que ses émergences se distinguent.(…) Il me semble néanmoins que si une École de psychanalystes a un sens, c’est qu’elle devrait permettre à l’analyste de témoigner de l’inconscient post-analytique, c’est -à- dire de l’inconscient en tant qu’il ne fait pas semblant. » (2)

3. « L’inconscient est structuré comme un langage, le “un” importe aussi. “Un” langage en effet, ce n’est pas “du” langage, (…) Et comment entendre ce comme. Comme, ce n’est pas par, dit Lacan. (…) Ce “comme” souligne un débordement du modèle linguistique par la structure de l’inconscient, réalisant peut-être la subversion que Lacan fait subir à la linguistique (…) À cet égard, il revient à l’interprétation psychanalytique de faire exister l’inconscient comme un langage (…) Ce “un langage” comme lequel l’inconscient est structuré n’est qu’un effet d’après-coup de la découverte de l’inconscient.  Lacan le confirme, et va même plus loin lorsqu’il énonce : “Si j’ai dit que le langage est ce comme quoi l’inconscient est structuré, c’est bien parce que le langage, d’abord, ça n’existe pas” (…) Ainsi l’inconscient, comme savoir qui se déchiffre, s’articule-t-il de lalangue (…) Ainsi l’effet de sens produit par l’équivoque n’est pas tout, et comme J.A.Miller le souligne, l’interprétation psychanalytique a aussi , dans sa pointe, “effet de trou”. » (3)
 

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(3) Vinciguerra R.-P., « Lacan, le linguistique & la linguisterie », La Cause freudienne n° 79, 2011, p. 283-85.
 
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"Writing is a trace in which an effect of language can be read"
— Lacan, XX, 121



  

 

“In America too you would have to shed your own language, not an article of clothing but your own skin.”

 
— Freud, S. (1936). Letter from Sigmund Freud to Arnold Zweig, February 21, 1936. Int. Psycho-Anal. Lib., 84:122-123 

 

 

 

 

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Dana Tor
The Jealouissance of Having and the Possibility of (Spoken)Being

In Seminar XX and in other places, Lacan refers to the jealousy captured by St. Augustine when he watches a young boy staring, completely pale, at his younger brother suckling at his mother’s breast.  Lacan calls this jealousy "jealouissance" (1). It jumps from the picture, infused with “jealous hatred – an affect originally termed by Freud (2) designating the child’s feelings towards his imago, his competitor on the Other’s love. This jealouissance produces satisfaction from the subject as having; in the scenario reported by Augustine, the baby brother has the a (3), the mother’s nipple but, he is also himself the a, the object of his mother’s jouissance.

The satisfaction from the imaginary image overcomes the signification as unity (4). As such, it is undefiable by language. The shift that Lacan makes from the word that kills the thing to the body that enjoys by the signifier is from phallic to feminine jouissance. This imaginary jealouissance that springs from the image is born in the Pre-Oedipus, condemned by ravage and repeats in the wanting-to-have a phallus of the castration complex; it is a force that prevails the symbolic, an infinite jealouissance aimed at anyone that tries to pull her away from satisfaction, always wanting more.

Paradoxically, the way to gain consistent satisfaction, achieved by one’s sinthome, is to give up on this satisfaction derived from the mother, agreeing to the shift from having the a to being the a.

The speaking-being is a speaking-being first and foremost because he is spoken about; to be a speaking-being requires a mode of being-in-language as an object of desire in the chain of other signi-desires. When something fails there, we see the effects of language on the body that is not mortified by the signifier, and it is there where the symptom materializes. Joyce took these unmortified pieces of living-(l)et(t)res, inventing himself as a poem, not a poet (5). This way, Joyce could have been read by other people, becoming a signifier for other signifiers.

The jealouissance of the gaze and of having the object must be given up to enable the invention of a sinthome, a way to be looked at by someone else, thus becoming both a spoken and a speaking being.
 

[1] Lacan, J. The Seminar of Jacques Lacan, Book XX: The Limits of Love and Knowledge, trans. Bruce Fink, Norton, 1998, p. 100.
[2] Sigmund, F. “A Child is Being Beaten”, The Standard Edition, Volume XVII: An Infantile Neurosis and Other Works, trans. James Stratchey et al., Hogarth press, 1955, p. 199.
[3] Lacan, J. The Seminar of Jacques Lacan, Book XX: The Limits of Love and Knowledge, trans. Bruce Fink, Norton, 1998, p. 100.
[4] See  Stevens, A. “The Bodily Effects of Language” argument for the NLS Congress 2021, available online.
[5] Rephrasing Lacan’s statement in “Preface to the English Edition of Seminar XI”, The Seminar of Jacques Lacan: Book XI: The Four Fundamental Concepts of Psycoanalysis. trans. Alan Sheridan, Norton, 1998.

 

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NLS Congrès présente

Dana Tor
Jalouissance d'avoir et la possibilité d'être (parlé)

Dans le Séminaire Livre XX, Encore, Lacan évoque le passage des Confessions de Saint Augustin (Livre I chap.7) (1) qui désigne la jalousie de l’enfant regardant son petit frère au sein de sa mère, comme « jalouissance ». De cette image jaillit la « haine jalouse » – un affect initialement défini par Freud (2) – désignant les sentiments de l’enfant envers son imago, son rival dans l’amour de l’Autre. Cette jalouissance produit une satisfaction à partir du sujet comme « celui qui a » (3) ; dans le cas évoqué par  saint Augustin, le petit frère est « celui qui a le a », le sein de la mère, mais il est aussi lui-même le a, l’objet de la jouissance de sa mère.
 
La satisfaction à partir de l’imaginaire dépasse ici la signification comme unité signifiante (4). En tant que telle, elle n’est pas signifiantisée. Le passage que Lacan fait du mot qui tue la chose, au corps dont jouit le signifiant, est du même ordre que le passage de la jouissance phallique à la jouissance féminine. Cette jalouissance imaginaire qui jaillit de l'image naît dans le pré-Œdipe, elle condamne le sujet au ravage et se répète dans le vouloir-avoir le phallus du complexe de castration. C'est une force qui prévaut sur le symbolique, une jalouissance infinie dirigée vers quiconque tente de l'éloigner de la satisfaction, et qui veut toujours plus.
 
Paradoxalement, le moyen d’obtenir une satisfaction constante, de l’ordre de celle obtenue par le sinthome, est de renoncer à cette satisfaction dépendante de la mère, en acceptant le passage d’avoir le a à être le a.

L'être qui parle est d'abord, et avant tout, un être parlant parce qu'il est parlé. être un être parlant nécessite un mode d'être au langage comme objet du désir dans la chaîne des autres signifiants du désir. Quand quelque chose échoue là, on voit des effets du langage sur un corps qui n'est pas mortifié par le signifiant, et c'est là que se matérialise le symptôme. Joyce a pris ces part non-mortifiées de « lettres-vives », s'inventant lui-même comme un poème, et non comme un poète (5). De cette façon, Joyce peut être lu par d'autres personnes, devenant un signifiant pour d'autres signifiants.

Il faut abandonner la jalouissance du regard et d'avoir l'objet pour permettre l'invention d'un sinthome, une manière d'être regardé par quelqu'un d'autre, devenant ainsi à la fois un être parlé et un être parlant.
 
Traduit par Dominique Gentès et Daniel Roy

[1] Lacan, J. The Seminar of Jacques Lacan, Book XX: The Limits of Love and Knowledge, trans. Bruce Fink, Norton, 1998, p. 100.
[2] Sigmund, F. “A Child is Being Beaten”, The Standard Edition, Volume XVII: An Infantile Neurosis and Other Works, trans. James Stratchey et al., Hogarth press, 1955, p. 199.
[3] Lacan, J. The Seminar of Jacques Lacan, Book XX: The Limits of Love and Knowledge, trans. Bruce Fink, Norton, 1998, p. 100.
[4] See  Stevens, A. “The Bodily Effects of Language” argument for the NLS Congress 2021, available online.
[5] Rephrasing Lacan’s statement in “Preface to the English Edition of Seminar XI”, The Seminar of Jacques Lacan: Book XI: The Four Fundamental Concepts of Psycoanalysis. trans. Alan Sheridan, Norton, 1998.

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